Posts Tagged ‘Doudou’

Certains maris

font des macarons à la fraise Tagada :love:

26

01 2009

Adieu Fulbert

Ami lecteur, peux-tu identifier ci-dessous le lieu d’affectation de Doudou à l’automne prochain ?

Question subsidiaire : peux-tu citer, dans l’ordre, mes villes de résidences successives depuis le début de ce blog ?

A gagner : rien, sauf si quelqu’un est intéressé par un livret en allemand sur les écharpes de portage :D

06

06 2008

Shining suédé

Savez vous ce que c’est que suéder ? Il faut que je vous l’explique: suéder c’est retourner le foin en batifolant dans une prairie refaire un film (culte si possible) avec son petit caméscope et les moyens du bord (par exemple, tourner Dirty Dancing* avec le cousin Serge à la place de Patrick Swayze, votre factrice unijambiste pour jouer Bébé, et faire la BO avec la bouche). Bon, le mieux pour comprendre, c’est d’aller voir Be Kind Rewind de Michel Gondry (si vous avez choisi, comme nous, un parrain génial pour Nibbler, qui vous flanque dehors avec Doudou en vous sommant d’aller au cinéma pendant qu’il gère le nourrisson, les boules Quiès et les pots de lait congelé).

Je dois dire que je n’ai pas profité à 100% du film pour deux raisons :

- c’était la première fois que je laissais Nibbler alors j’étais un peu perdue dans ma tête (ho, hé, ça va, hein, faire la première sortie en amoureux à deux mois et demi, c’est pas si mal, je voudrais vous y voir) ;

- je me suis sentie cruellement inculte parce que je n’avais pas vu le tiers des films cités :sad:

mais hier, je me suis rendue compte de la puissance du concept !

Comme je passe plusieurs heures par jour à allaiter sur le canapé, j’ai une consommation de DVD absolument excessive. Comme j’ai déjà regardé tous les nôtres plus une bonne partie de ceux de ^ ^, j’en emprunte aussi à la médiathèque. La semaine dernière, j’ai choisi Shining. J’avais lu le bouquin dans ma période ado “Stephen King” mais je n’avais jamais vu le film. On l’a regardé ce week-end avec Loone, on a trouvé ça super bien filmé et tout et tout. Et hier soir, en fouillant Youtube (j’aurais fait n’importe quoi plutôt que de faire nos bagages pour les vacances qui commencent tout à l’heure à 17h12, je suis ivre de joie à l’idée de partir mais faire les valises, ça me rend :mad: ), je suis tombée sur la version suédée, et le mieux, même si poster des vidéos n’est pas dans mes habitudes, c’est encore de vous la montrer !

Trop fort, non ??? :???:

(ha oui, faut avoir vu la version originale sinon c’est pas drôle :perv: )

C’est malin, maintenant, je ne pense qu’à ça : je veux suédeeeeeeeeeeeer quelque choseeeeeeeeeeeee :D

___

* Bon, j’aime pas Dirty Dancing, mais c’est pour faire plaisir à Supermar :wink:

30

04 2008

Rien à péter

Bon, ça commence à faire longtemps, mais en tant que pédégère mère au foyer j’ai pas le temps, vous savez bien, hein, donc, ça commence à faire un moment que ma cops Catz m’a proposé de donner suite à une p’tite chaîne pas trop chiante : énumérer 6 choses qui n’ont pas d’importance pour moi. Faut dire que ça m’a pris longtemps aussi de trouver 6 choses insignifiantes, vu qu’en tant que choses insignifiantes, j’y pense jamais, c’est logique, hé !

1/ Ma taille. Je mesure 1m60, paraît que c’est petit, mais je m’en fous absolument. Je ne vois aucun intérêt particulier à être une fille grande. Plus de jambes, c’est surtout plus de poils à enlever, et puis c’est toujours utile de pouvoir dormir sur un lit dans le sens de la largeur. Surtout que visiblement, j’aime bien les petits carrés, alors j’aurais l’air fine à faire une tête de plus que mon Doudou. En plus, comme j’ai pas de seins, ça serait même pas intéressant pour lui :ange:

2/ Mon boulot. Rien à foutre d’avoir une carrière. D’abord, il aurait fallu avoir plus de diplômes, et la vie étudiante commençait à me gonfler (en ce qui me concerne, ça a surtout consisté à emmener des boulets ivres aux urgences en pleine nuit). Ensuite, faire 50h par semaine, avoir des responsabilités, emmener du travail à la maison, très peu pour moi. Moi, la CAF me paye pour donner la tétée en regardant des DVD et pour me balader en ville avec Nibbler sous les regards béats des passants qui n’ont jamais vu d’écharpe de portage. (Faut dire que je voudrais bosser, je pourrais plus, mon CDD a pris fin pendant mon congé mat’.)

A oui, c’est que 530€ par mois, c’est sûr… Et donc ? :cool:

3/ Ma voiture. En fait, j’aime bien ma Twingo, elle s’appelle Margot. Et comme je l’aime bien, je la laisse se reposer le plus possible ; elle reste dans la rue, une semaine, deux semaines, parfois trois, parfois on oublie même où elle est garée, heu… Bon, d’accord, on la néglige un peu, mais elle a beau être brave, elle pollue et l’essence est un produit de luxe, et puis c’est plus sympa de tout faire à pied. Les gens normaux, quand ils ont un bébé, bam, ils changent de voiture, parce qu’une Twingo ça fait pas bien et pis c’est pas assez grand pour mettre le lit-auto, la poussette qui pèse 10 kg, le lit parapluie et les boîtes de lait en poudre (et le bébé, aussi, si on l’a pas jeté avec l’eau du bain). Ben nous quand on sort la voiture une fois tous les trois mois pour aller passer le week-end chez ^ ^ :

- on prend pas le lit auto (on n’en a pas, c’est interdit partout ailleurs en Europe parce que c’est dangereux, mais vous pouvez entrer à n’importe quelle heure dans n’importe quel magasin de puériculture, vous trouverez toujours une vendeuse en train de faire culpabiliser un jeune couple enceint sur le mode “les nacelles c’est beaucoup mieux pour les longs trajets, sans ça le bébé n’est pas bien et plus tard il devient Bernard Montiel”) ;

- on prend pas la poussette (on a l’écharpe, vous vous rappelez, celle qui fait l’admiration des passants - sauf chez Kiabi, hier chez Kiabi toutes les mamans à combiné cosy-nacelle-poussette m’ont regardée comme si j’étais du veau congelé) ;

- en guise de lit parapluie Nibbler a dormi entre nous deux (et on l’a même pas écrasée, si si, je vous jure !) ;

et les boîtes de lait, c’est toujours mes seins (que je n’ai pas mais qui produisent bien quand même, la vie est pleine de bonnes surprises). Donc, je ne remplacerai Margot que le jour où le moteur rendra l’âme en plein sur les quais de Seine (bon, ça finit toujours par arriver, ces choses-là, malheureusement).

4/ Acheter. Mais ça, j’en ai déjà parlé.

5/ Avoir une grosse télé 70 pouces Full HD 1080 pixels Dolby Digital Plus, x.v Color, LIVE COLOUR et Motion Flow encastré dans du marbre avec cure-pieds intégré. Je n’ai pas regardé la télé depuis que les garçons m’ont offert la Wii pour mon anniversaire (merci les garçons :love: ), et même si mon combiné télé-magnétoscope que mes parents m’ont offert pour mes 20 ans tout petit tout rond qu’il manque un peu de l’image sur la gauche, est en train de rendre l’âme, c’est toujours assez bon pour nous, non mais sans blague. Et ça marche aussi pour les portables, moi j’ai toujours le modèle d’il y a deux ans qui me coûte 1€ avec le forfait, et je vois pas pourquoi mon téléphone devrait faire télé ou pince à cils.

6/ Être à la mode. Déjà, c’est pas avec 530 € par mois que je peux renouveler ma garde-robe à chaque saison (j’aime les “petites robes par chères” à 250€ dans Glamour). Ensuite, y’a jamais ma taille, sauf chez Pimkie. Et puis quand je vois les photos des magazines féminins, je me marre. Quelqu’un a sérieusement gobé que les bermudas étaient sexy ??? Je prends ce qui me plaît, c’est tout, souvent dans une minuscule boutique de Chartres qui vend un prix ridicule des fringues de marque de la collection passée. Je garde un truc pendant des années, jusqu’à ce qu’il tombe en morceaux ou que je ne puisse plus le voir en peinture.

En plus, je suis décalée. En 2003, par exemple, je voulais me marier en ballerines. Impossible d’en trouver la moindre paire, j’ai fait 50 magasins. L’année suivante, la ballerine était à la mode, on en voyait partout (et je me suis aperçue que j’ai le pied trop fins et qu’aucune ballerine ne me va, je les perds quand je marche :sad: ). Même si ça concerne pas les fringues, ça m’a fait pareil pour les génériques de dessins animés. En 2000, je cherchais la musique d’Olive et Tom pour faire un montage diapo. Une copine m’a apporté un vieux 45 tours. De fil en aiguille, un pote m’a mis sur une cassette tous les génériques de quand on était petits. L’année d’après, c’était la grande mode, ils ont ressortis Capitaine Flamme et tout le toutim, et Chantal Goya a commencé à se produire en boîte. Finalement, je crois que la mode, c’est moi qui la fait :perv: et ça, c’est la classe ! (Je vous conseille donc de changer au plus vite vos skins pour de l’orange :cool: )

Voilà, c’était mes trucs qui comptent pas à moi. La prochaine fois, je vous ferai les 6 choses sans importances auxquelles je fais super gaffe. Et en attendant, bon week-end !!!

25

04 2008

Babycakes blues

Comme ici ce n’est pas un blog 100% jeune maman, je vais vous parler de mon babyblues. Vous n’avez pas mal lu, j’ai bien écrit que ce n’était pas un blog 100% jeune maman. C’est à dire que mon babyblues, en plus de s’en être tenu au strict minimum (disons trois grosses demi-journées), a pris des chemins plutôt inattendus.

L’année dernière, pendant mon voyage à l’île Maurice (et pendant que sur ce blog dansaient les souris), j’ai fait une rencontre. J’ai lu mon premier tome des Chroniques de San Francisco - en version originale, s’il vous plaît. Ci-dessous, une petite photo pour vous re situer le contexte :

Sable chaud, lagons bleus, soleil, poissons tropicaux et pour lire sur la plage, un bouquin avec un vieux slip en photo sur la couverture. Bien que mon anglais ne m’ait pas permis de comprendre les dialogues dans toute leur finesse, j’ai carrément accroché. J’aime les histoires remplies de personnages qui s’entrecroisent. J’aime quand il y a un gros secret qu’on ne connaît qu’à la fin. San Francisco me fait rêver depuis que les photos de voyage de ^ ^ m’ont fait réaliser que c’est là -bas que se trouve la bow-window de La fête à la Maison derrière laquelle Lili et moi voulions toutes deux habiter quand nous étions petites (ici vous pouvez reprendre votre souffle, merci). “Fantasia for two” m’a fidélisée pour toujours, bien que je n’aie aucune affinité pour les chimpanzés. Et voilà comment on se trouve une nouvelle saga à lire après avoir relu douze fois Des semailles et des moissons - celle-ci faisait assez honte à cause de son titre cucul, en fait. Mais lire les Chroniques de San Francisco, c’est sans doute un peu ringuard, mais c’est quand même la classe.

Je n’ai attaqué le second tome qu’une fois enceinte, pendant les vacances de la Toussaint. Et j’ai enchaîné avec les troisième, quatrième et cinquième pendant que Papillotte devenait Nibbler bien au chaud sous mes abdos. Mais la coquine ne m’a pas laissé le temps de lire le dernier épisode, tout pressée de sortir qu’elle était. C’est donc quelques semaines plus tard, après une paire de nuit particulièrement agitées, et dans un état de fatigue assez remarquable que je me suis rendue à la Keufna pour acheter mon Bye-Bye Barbary Lane.

Et c’est là que mon babyblues entre en scène. A l’instant où mon doigt se pose sur la tranche du bouquin pour le tirer hors de son étagère, entre D’un bord à l’autre et Une voix dans la nuit, à cet instant précis, je réalise que ceci est le dernier, tout dernier tome, après, fini, parti, a p’us, et bam, l’eau me monte aux yeux et ça chauffe et ça pique comme des tétons pendant la montée de lait, et voilà que je me retrouve à me balader dans la Keufna au bord des larmes, mon livre à la main, et l’air bête. Tout ce que je vois autour de moi m’émeut encore plus, sans raison, un bébé un peu plus vieux que le mien dans sa poussette, un livre que j’avais quand j’étais petite, une musique qui joue dans un haut-parleur, n’importe quoi. Je m’étais attachée à ces personnages, à cette ambiance, et sans doute aussi à mon gros ventre et aux petits coups de pieds, et tout était fini, pour toujours !

En rentrant, Doudou m’a payé un chocolat chaud à la cannelle à l’Atelier du Chocolat et déjà , c’est allé mieux. Et devinez ce que j’ai découvert la semaine dernière ?

Il va sortir le mois prochain. Croyez-vous que je vais me jeter dessus ? Que nenni ! Il se trouve que d’une part je suis plutôt maniaque sur certaines choses - pas autant que Ron prétend l’être, mais pas loin. J’ai toute la série des Chroniques en poche 10-18, il est hors de question d’acheter celui-ci avant qu’il ne soit sorti en poche 10-18, parce que sinon, il sera pas pareil que les autres et ça va pas être possible. C’est comme ça épicétou. Mais ce n’est pas grave : j’ai toute la vie pour le lire… Et j’espère, pour le poser sur un gros bidon qui bouge…

16

03 2008

Ici redevient un blog

Allez, j’ai décidé, c’est fini la parenthèse glande, je vais reprendre un rythme convenable et enrichir cet indispensable endroit d’articles passionnants sur des sujets incontournables.

Aujourd’hui : mon manteau de pétasse.

Peu de temps avant d’accoucher, je suis retournée - pour une raison encore inconnue à ce jour - sur Vente Privée et j’ai acheté nonchalamment un petit manteau noir de pouffe. “De pouffe ? Avec de la fourrure en haut ?”, s’enquit aussitôt ^ ^ qui en connait visiblement un rayon sur les pouffes. Exactement, avec de la fourrure en haut, sur le tour de la capuche. Et une coupe et un molleton et des décos qui se fondent parfaitement dans l’atmosphère lycéenne du centre ville de Chartres, qui, rappelons-le, n’est absolument pas une ville universitaire, mais appartient aux merdeux qui se rassemblent le samedi sur la place des Epars pour danser la tecktonik (ou du moins faire semblant, c’est pas ambiance place de la Comédie non plus, hein).

J’ai reçu mon manteau de pouffe pendant que j’étais à la maternité et c’est mon dévoué mari qui me l’a amené pour que je l’essaye entre deux tétées. Déjà ivre d’orgueil devant mon ventre redevenu parfaitement plan une semaine après la mise-bas (je vais me faire une foule d’amies, moi, à trop de vanter), je jubilai de l’allure juvénile de mon nouveau vêtement. Je restituai immédiatement à Doudou le poncho rouge en laine de lama tricoté à la main acheté au comptoir irlandais que j’avais affiché en tout lieu sans le moindre complexe pendant toute ma grossesse, et le jour où nous ramenâmes Nibbler à la maison, je me pavanais dans mon manteau de pouffe. Ainsi, j’avais tout à fait l’air d’avoir quinze ans et demie, ce qui prévint tout sentiment cruel par rapport à un éventuel coup de vieux que l’on pourrait penser accuser quand on vient de passer du statut de post-ado nourrie à la bière à celui de mère responsable engagée pour trente ans.

Depuis, quand je me balade dans mon manteau de pouffe, je récolte sans effort le tutoiement hypochoristique des vendeuses, des secrétaires médicales, des agents de sécurité, et même du jeune gars qui faisait l’accueil du Train de la Terre, dimanche à la gare de Chartres. Je ne suis pas encore beaucoup sortie avec la poussette, lui préférant pour l’instant l’écharpe porte-bébé et son poncho de portage assorti fabriqué par maman (chassez l’écolo, il revient au galop), et par conséquent aucune vieille dame bien ne m’a encore jeté de graviers au visage (”si jeune et déjà fille-mère !!!”). Le moment venu, soyez sûrs que vous serez les premiers informés de l’aventure (et de même si je me fais aborder par des élèves de seconde pressés de voir péter le loup).

Comme j’ai hâte !

07

02 2008

Trois rêves

(Oui, le blog était en panne. Merci Free qui bloque les pages persos sans explications !)

:sad:

Voici trois rêves que je fais régulièrement :

1/ L’animal mort

Ce sont souvent des poissons, plus rarement des rongeurs, mais le principe est le même : ils sont en train de crever dans leur bocal ou dans leur cage. C’est ma faute, je m’en suis mal occupée, j’essaye de changer l’eau, la litière, de rattraper le coup, mais les bestioles sont foutues, les poissons flottent le ventre en l’air, le hamster est tout raide, j’ai merdé, je suis incompétente, je ne sais pas m’en occuper.

La nuit dernière, petite variante : ^ ^ nous a confié sa musaraigne (après les rates, ^ ^ va donc se découvrir une passion pour les musaraignes ???), la cage est restée ouverte par inadvertance et par malheur, ma Mamou qui allait se servir un verre d’eau dans la cuisine a marché sur la pauvre bête. Laquelle n’est pas morte, mais se vide complètement de toute sa bidoche ; il y en a au moins trois fois son volume, elle en fout de partout, et elle bouge encore ! Je me désespère : mais qu’est ce qu’on va dire à ^ ^ ? Est ce qu’on a de l’éther pour l’achever ? Qui a ouvert cette foutue cage ???

***

2/ La maison extensible

Le plus souvent, c’est la maison de ma grand-mère, et j’y découvre de nouvelles pièces, et même des tunnels, des passages secrets, que je ne connaissais pas. La maison est toujours déserte au moment où je l’explore. J’imagine combien d’amis on va pouvoir y inviter avec toutes ces chambres.

Dernière variante en date : je retourne dans notre premier appartement de jeunes mariés à Gradignan. Il est bien plus grand qu’en vrai : l’entrée est immense, il y a trois ou quatre chambres, le plafond fait 5 mètres de haut et je me demande “mais pourquoi sommes nous partis d’ici, on était si bien ?”…

***

3/ La forme olympique

Je cours, ou je fais du vélo, au choix, pendant des heures et des heures, je ne suis pas fatiguée, je parcours des centaines de kilomètres sans effort, je me tape Paris-Lyon à pattes avec le sourire. Variante : je mange des kilos de trucs ultra-sucrés. Mon meilleur souvenir : une substance gluante bleue préparée par ma Couz, genre meringue pas cuite, par saladiers entiers :mad:

***

Et j’en passe des meilleurs : l’ascenceur sans fond, l’escalier sans marches, le tsunami, la piscine d’eau sale, l’engueulade avec Doudou, les dents qui tombent, les cheveux de manga, et récemment, le bébé électronique ! Pourquoi certains se ruinent à acheter de la drogue, je me demande :grin:

29

10 2007

Trois instants lacrymaux

Ceth demande trois films devant lesquels j’ai pleuré ; en fait je suis susceptible de pleurer devant n’importe quel film comprenant une séquence de personnage en larmes, de personnage à l’enterrement de son meilleur ami mort d’overdose, de personnage se faisant arracher son enfant des bras pour partir à la chambre à gaz, de Marie-Antoinette à l’accouchement de cette pute de Comtesse d’Artois.

J’ai donc choisi trois passages tirés de trois films que je re-regarde régulièrement, comme les gosses, et qui me font pleurer à tous les coups, ce qui est bien pratique quand j’ai chopé une saloperie dans l’oeil à cause de mes foutus cils encore plus courts que des cils de garçon.

***

Comme mon mari est parfait, alliant avec modestie une virilité toute en muscles puissants et une sensibilité qui le pousse parfois à oublier de regarder la seconde mi-temps des matchs de foot pour zapper sur des documentaires sur la haute couture (si si), il réclame régulièrement à revoir Love Actually. Aucun problème, Love Actually, j’adore, même avec un type à côté qui répète pendant tout le film que “décidément, les anglais sont vraiment hors concours sur les comédies”. Par contre, j’ai pratiquement toujours une envie subite de pipi au moment où Emma Thompson s’apprête à ouvrir son cadeau de Noël, et on me voit réapparaître comme par hasard dix bonnes minutes plus tard. Je ne supporte pas cette scène où elle pleure dans la chambre, elle m’avait déjà fait chialer quand j’étais allée voir le film à sa sortie au cinéma, et depuis, quelques évènements familiaux sont survenus qui me rendent la situation insoutenable. Comme être adulte, c’est savoir éviter ce qui nous fait mal, je préfère la fuite, à moins d’avoir un moral d’acier ce jour-là (par exemple si Sharky a posté une photo de ses fesses, ou si Bigornite est en RTT.)

***

Légendes d’automne est une blague récurrente pour mes copines et moi, pour toutes sortes de raisons pas avouables. Seul petit problème : je n’avais pas vu le film, et elles étaient obligées de me raconter l’histoire avec tous ces personnages de la même famille qui couchent avec la même fille, prénoms, chronologie, c’était pas facile à suivre (cette Susannah, quelle foutue coquine !). Heureusement, Supermar a fini par m’offrir le DVD à Noël, et partie pour le regarder au second degré, il se trouve que j’ai bien aimé.

J’ai du vachement bien aimer, même, parce que je le re-regarde aussi régulièrement. J’ai un peu honte, mais j’adore. Et pas qu’à cause de Brav Tipp, hein, à cause que j’aime les histoires où tous les protagonistes sont malheureux, et en particulier, je raffole des personnages qui pourraient tout avoir, et qui gâchent tout consciencieusement tellement ils sont remplis de démons jusqu’à l’occiput, à la Heathcliff. Et dans Légendes d’automne, la scène qui me permet de tremper mon oreiller, c’est bien entendu la scène de la foire, quand Alfred et Susannah rencontrent par hasard Tristan avec sa femme et ses deux fistons. Les premiers sont malheureux à crever, les seconds tellement heureux qu’on arrive même plus à être jaloux (mais bon, c’est Légendes d’automne, hein, ça va pas durer…) et la pauvre Susannah qui est là , qui a tout perdu, aux côtés de son grand pète-sec de mari qui ne lui a même pas fait d’enfant, et qui regarde l’amour de sa vie heureux avec une autre, et son gamin qui ressemble tellement à son ancien fiancé mort (excusez du peu), toute cette détresse, tout ce gâchis, toute cette cruauté, moi ça m’essore les tripes à 800 tours/minute.

***

Mais alors, le film que je regarde quand j’ai besoin d’ouvrir les vannes un bon coup, c’est définitivement Tout sur ma mère. Là aussi, une bonne dose de drames (un père absent, un fils mort, une religieuse sidéenne enceinte d’un travelo, tout…) mais aussi de l’humour à proportion égale : le régal. Et la scène qui m’achève se résume à une toute, toute petite phrase, quand le père de Rosa, qui perd la boule, se désole de ce que son chien va “vraiment avec n’importe qui”. Rideau.

***

Bon, et puis je pleure aussi quand Forest demande “est ce qu’il est normalement intelligent ?” ; pendant l’enterrement de Gareth ; quand Stewart coupe le doigt d’Ada ; à la mort d’Edward Bloom ; quand tombe la tête de Tuptim ; quand Mathilde retrouve Manech ; à cause du manteau de la petite fille en rouge ; et bien sûr, quand Marie-Antoinette assiste à l’accouchement de cette pute de Comtesse d’Artois.

:mad:

***

NB : attention, commentaires bourrés de spoilers !

16

10 2007

Le (non) retour du sac en cuir

Voilà ce que vous deviez lire ce matin à cet emplacement :

“Doudou m’ayant lâchement abandonnée ce week-end pour jouer les tontons modèles au Portugal, c’est sans hésitation aucune que je me suis saisi samedi matin de mon sac en cuir pour aller profiter d’un petit break entre célibataires avec ^ ^ que je n’avais pas vu depuis quasiment un mois.

D’habitude, un week-end en compagnie de ^ ^ commence le vendredi soir, mais il se trouve que le monsieur s’est découvert une nouvelle passion qui bouleverse l’emploi du temps établi. Désormais, ^ ^ passera ses vendredis soirs nu, parmi d’autres hommes nus, dans un vestiaire tout neuf (mais sans Clarika) , moyennant quelques roulades préalables sur une pelouse humide et autres manoeuvres couillues impliquant un ballon à deux bouts. Le spectacle est terriblement tentant, je vous l’accorde, mais je manquais singulièrement d’énergie pour une conduite nocturne en région parisienne afin de le rejoindre à la fin de son entraînement. Voilà pourquoi je n’ai décollé que le lendemain matin.

Doudou ayant recommandé à ^ ^ de bien prendre soin de moi, j’ai été accueillie avec du confit - il était temps, hein !!! Puis nous avons larvé devant des dvd, et après une sortie trépidante à Carrouf, investi le KFC avant l’heure de pointe. Partout, je marchai en grimaçant parce que ma sciatique gravidique naissante me coinçait le bas du dos. J’ai d’ailleurs passé la nuit à tenter une négociation positionnelle satisfaisant à la fois mes lombaires rouillées et mon bidon qui gêne. Au petit matin, je me suis aperçue que ^ ^ avait réellement pris son rôle de nounou très à coeur : l’alarme de son téléphone a en effet sonné trois fois, sur le coup de 7 heures, sans que ça le réveille, selon une habitude chère à mon époux (et j’ai donc du chercher l’appareil fautif à travers son immense appartement, tout en grommelant et en massant ma cambrure endolorie).

Dimanche, ma nurse avait rendez-vous pour une cérémonie secrète impliquant trente armoires à glace évoluant gracieusement sur un support végétal plan devant des caméras de télévision. Je suis alors rentrée à Chartres faire une sieste géante et je n’ai eu que le temps de vider le lave-vaisselle avant d’aller ne pas dormir sur le canapé du petit salon. Ce fut donc un week-end parfait.

Ce midi, j’ai retrouvé mon homme séduit par la perspective de sa future paternité à la lumière de son week-end de maternage. Il ramenait d’ailleurs dans sa valise un assortiment impressionnant de couches lavables premier âge. Malheureusement, nous n’avons qu’une soirée pour roucouler, puisqu’il repart demain pour une réunion nationale et ne revient que vendredi soir ; et cette semaine, je ne sais pas qui va pouvoir me gaver comme une oie.

C’est dans cette incertitude insoutenable que je vous plante là pour l’instant : j’ai quand même réussi à extorquer une omelette aux pommes pour ce soir.”

***

Tout cela me paraissait magnifique de poésie. Cependant, une fois le sac en cuir garni des éléments habituels de mon baise-en-ville, je réalisai que mon rachis ne me pardonnerait pas de marcher jusqu’à la voiture avec cet attirail en bandoulière. Je transvasai donc prestement le tout dans un sac à dos sans personnalité, la mort dans l’âme… Et il faut donc lire :

“Doudou m’ayant lâchement abandonnée ce week-end pour jouer les tontons modèles au Portugal, c’est sans hésitation aucune que je me suis saisi samedi matin d’un sac à dos sans personnalité pour aller profiter d’un petit break entre célibataires avec ^ ^ que je n’avais pas vu depuis quasiment un mois…”

01

10 2007

Jersey

26

09 2007
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