Archive for octobre, 2007

Trois rêves

(Oui, le blog était en panne. Merci Free qui bloque les pages persos sans explications !)

:sad:

Voici trois rêves que je fais régulièrement :

1/ L’animal mort

Ce sont souvent des poissons, plus rarement des rongeurs, mais le principe est le même : ils sont en train de crever dans leur bocal ou dans leur cage. C’est ma faute, je m’en suis mal occupée, j’essaye de changer l’eau, la litière, de rattraper le coup, mais les bestioles sont foutues, les poissons flottent le ventre en l’air, le hamster est tout raide, j’ai merdé, je suis incompétente, je ne sais pas m’en occuper.

La nuit dernière, petite variante : ^ ^ nous a confié sa musaraigne (après les rates, ^ ^ va donc se découvrir une passion pour les musaraignes ???), la cage est restée ouverte par inadvertance et par malheur, ma Mamou qui allait se servir un verre d’eau dans la cuisine a marché sur la pauvre bête. Laquelle n’est pas morte, mais se vide complètement de toute sa bidoche ; il y en a au moins trois fois son volume, elle en fout de partout, et elle bouge encore ! Je me désespère : mais qu’est ce qu’on va dire à ^ ^ ? Est ce qu’on a de l’éther pour l’achever ? Qui a ouvert cette foutue cage ???

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2/ La maison extensible

Le plus souvent, c’est la maison de ma grand-mère, et j’y découvre de nouvelles pièces, et même des tunnels, des passages secrets, que je ne connaissais pas. La maison est toujours déserte au moment où je l’explore. J’imagine combien d’amis on va pouvoir y inviter avec toutes ces chambres.

Dernière variante en date : je retourne dans notre premier appartement de jeunes mariés à Gradignan. Il est bien plus grand qu’en vrai : l’entrée est immense, il y a trois ou quatre chambres, le plafond fait 5 mètres de haut et je me demande “mais pourquoi sommes nous partis d’ici, on était si bien ?”…

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3/ La forme olympique

Je cours, ou je fais du vélo, au choix, pendant des heures et des heures, je ne suis pas fatiguée, je parcours des centaines de kilomètres sans effort, je me tape Paris-Lyon à pattes avec le sourire. Variante : je mange des kilos de trucs ultra-sucrés. Mon meilleur souvenir : une substance gluante bleue préparée par ma Couz, genre meringue pas cuite, par saladiers entiers :mad:

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Et j’en passe des meilleurs : l’ascenceur sans fond, l’escalier sans marches, le tsunami, la piscine d’eau sale, l’engueulade avec Doudou, les dents qui tombent, les cheveux de manga, et récemment, le bébé électronique ! Pourquoi certains se ruinent à acheter de la drogue, je me demande :grin:

29

10 2007

Trois instants lacrymaux

Ceth demande trois films devant lesquels j’ai pleuré ; en fait je suis susceptible de pleurer devant n’importe quel film comprenant une séquence de personnage en larmes, de personnage à l’enterrement de son meilleur ami mort d’overdose, de personnage se faisant arracher son enfant des bras pour partir à la chambre à gaz, de Marie-Antoinette à l’accouchement de cette pute de Comtesse d’Artois.

J’ai donc choisi trois passages tirés de trois films que je re-regarde régulièrement, comme les gosses, et qui me font pleurer à tous les coups, ce qui est bien pratique quand j’ai chopé une saloperie dans l’oeil à cause de mes foutus cils encore plus courts que des cils de garçon.

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Comme mon mari est parfait, alliant avec modestie une virilité toute en muscles puissants et une sensibilité qui le pousse parfois à oublier de regarder la seconde mi-temps des matchs de foot pour zapper sur des documentaires sur la haute couture (si si), il réclame régulièrement à revoir Love Actually. Aucun problème, Love Actually, j’adore, même avec un type à côté qui répète pendant tout le film que “décidément, les anglais sont vraiment hors concours sur les comédies”. Par contre, j’ai pratiquement toujours une envie subite de pipi au moment où Emma Thompson s’apprête à ouvrir son cadeau de Noël, et on me voit réapparaître comme par hasard dix bonnes minutes plus tard. Je ne supporte pas cette scène où elle pleure dans la chambre, elle m’avait déjà fait chialer quand j’étais allée voir le film à sa sortie au cinéma, et depuis, quelques évènements familiaux sont survenus qui me rendent la situation insoutenable. Comme être adulte, c’est savoir éviter ce qui nous fait mal, je préfère la fuite, à moins d’avoir un moral d’acier ce jour-là (par exemple si Sharky a posté une photo de ses fesses, ou si Bigornite est en RTT.)

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Légendes d’automne est une blague récurrente pour mes copines et moi, pour toutes sortes de raisons pas avouables. Seul petit problème : je n’avais pas vu le film, et elles étaient obligées de me raconter l’histoire avec tous ces personnages de la même famille qui couchent avec la même fille, prénoms, chronologie, c’était pas facile à suivre (cette Susannah, quelle foutue coquine !). Heureusement, Supermar a fini par m’offrir le DVD à Noël, et partie pour le regarder au second degré, il se trouve que j’ai bien aimé.

J’ai du vachement bien aimer, même, parce que je le re-regarde aussi régulièrement. J’ai un peu honte, mais j’adore. Et pas qu’à cause de Brav Tipp, hein, à cause que j’aime les histoires où tous les protagonistes sont malheureux, et en particulier, je raffole des personnages qui pourraient tout avoir, et qui gâchent tout consciencieusement tellement ils sont remplis de démons jusqu’à l’occiput, à la Heathcliff. Et dans Légendes d’automne, la scène qui me permet de tremper mon oreiller, c’est bien entendu la scène de la foire, quand Alfred et Susannah rencontrent par hasard Tristan avec sa femme et ses deux fistons. Les premiers sont malheureux à crever, les seconds tellement heureux qu’on arrive même plus à être jaloux (mais bon, c’est Légendes d’automne, hein, ça va pas durer…) et la pauvre Susannah qui est là , qui a tout perdu, aux côtés de son grand pète-sec de mari qui ne lui a même pas fait d’enfant, et qui regarde l’amour de sa vie heureux avec une autre, et son gamin qui ressemble tellement à son ancien fiancé mort (excusez du peu), toute cette détresse, tout ce gâchis, toute cette cruauté, moi ça m’essore les tripes à 800 tours/minute.

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Mais alors, le film que je regarde quand j’ai besoin d’ouvrir les vannes un bon coup, c’est définitivement Tout sur ma mère. Là aussi, une bonne dose de drames (un père absent, un fils mort, une religieuse sidéenne enceinte d’un travelo, tout…) mais aussi de l’humour à proportion égale : le régal. Et la scène qui m’achève se résume à une toute, toute petite phrase, quand le père de Rosa, qui perd la boule, se désole de ce que son chien va “vraiment avec n’importe qui”. Rideau.

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Bon, et puis je pleure aussi quand Forest demande “est ce qu’il est normalement intelligent ?” ; pendant l’enterrement de Gareth ; quand Stewart coupe le doigt d’Ada ; à la mort d’Edward Bloom ; quand tombe la tête de Tuptim ; quand Mathilde retrouve Manech ; à cause du manteau de la petite fille en rouge ; et bien sûr, quand Marie-Antoinette assiste à l’accouchement de cette pute de Comtesse d’Artois.

:mad:

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NB : attention, commentaires bourrés de spoilers !

16

10 2007

God save the polenta

Je suis tombée par hasard sur ce truc là :
Bloggers Unite - Blog Action Day

Le principe étant de poster un article sur l’environnement pendant la journée du 15 octobre. Et il se trouve que nous sommes précisément le 15 octobre et qu’en plus, j’ai un truc à dire sur l’environnement. Ce truc, le voici :

Mes petits enfants, on vous rebat les oreilles avec les biocarburants pour vous faire croire que vous pourrez encore vous pavanez dans des voitures devenues propres pour les mille prochaines années, avec la conscience tranquille. Mais pour faire un plein de bio-éthanol, soit 50 litres, il faut 250 kg de maïs, soit de quoi nourrir une personne pendant une année entière. Voulez-vous vivre dans un monde où on brûle de la bouffe pour faire avancer les bagnoles ? Où toutes les terres agricoles seront occupées par des cultures destinées à transporter nos corps obèses de la maison au travail, du travail au Carrouf et du Carrouf à la maison ? Des terres qu’il faudra arroser, avec quelle eau ? Viendrez vous pleurer que le prix de la farine augmente ? Combien coûtera le paquet de polenta ?

Les biocarburants, c’est de la foutaise. Commencez tout de suite à apprendre à vous passer de la voiture ; en plus vous aurez de beaux petits culs musclés.

Fin de retransmission.

15

10 2007

Trois fois où j’ai fait peine

J’ai tardé à commencer ma série, c’est parce que je suis trop fatiguée passionnée par mon boulot. Pour me rattraper, commençons par un post qui fait rire. Enfin, surtout vous.

***

A mes débuts avec Doudou, j’étais assez intimidée par sa famille. Bien que ses parents aient quelques points communs avec les miens, et malgré des abords sympatiques, j’avais quand même peur de ne pas faire bonne impression. Il faut dire que sa maman était un peu froide - ce qui lui a passé dès que nous nous sommes fiancés : à partir du moment où elle pouvait s’investir avec moi, j’imagine.

Un jour, pendant le dîner, j’explique que ma maman a perdu sa propre mère à l’âge de 19 ans, et que par conséquent mon père n’a jamais connu sa belle-mère ; et je ne sais pas ce qui m’a pris, sans doute un besoin idiot de faire du remplissage, mais inspirée par ce cliché bien connu comme quoi les belles-doches sont des monstres toxiques, je crois bon de rajouter “mon père, il n’a jamais connu sa belle-mère : c’est un homme heureux !” et meeeeeeeeerde… à qui je suis en train de raconter ça, au fait ???

(Evidemment, c’était presque rien comparé à la fois où j’ai dit “il est bon votre poisson en papillotte !” et qu’on m’a répondu “c’est pas du poisson, mais bon…” - raté, c’était une saloperie de foutu lapin !)

***

En seconde, je suis sortie quelques semaines avec ce qui a été mon premier copain, un type pas trop pour moi, mais il fallait bien que je me fasse la main sur quelque chose. Le jour où il a compris que je n’irai tout de même pas jusqu’à coucher avec lui (j’avais quelques principes concernant la qualité d’une première fois, il s’agit de sexe, tout de même, ça devait être mieux qu’un macdo), il m’a bien entendu larguée, mais pas très énergiquement, ce qui fait que l’affaire a traîné quelques jours en longueur. Toute la classe étant toujours au courant des péripéties amoureuses des uns et des autres, le feuilleton était attentivement suivi par une trentaine de paires d’yeux moqueurs. Un après-midi, alors que je faisais semblant de suivre le cours d’allemand, tout en pensant à mes déboires (se faire plaquer était bien moins un chagrin qu’une énorme humiliation publique), Jean-Paul Bolino, un type sympa qui puait du bec, me demande depuis l’autre bout de la salle :

- Hé, Maggie, t’en es où avec ton histoire ?

Et moi, perdue dans mon truc :

- Je crois qu’on a cassé pour de bon !

Mon Bolino, mort de rire :

- Pas ton histoire d’amour ! Ton devoir d’histoire-géo !!!

… Voilà , j’avais fait peine.

***

Pour cette troisième anecdote, j’ai longtemps cherché quoi raconter, jusqu’à ce que ^ ^ me suggère joyeusement : “Et l’histoire du soleil dans les toilettes ??”. Bien sûr, au début, je n’ai pas voulu : on a sa fierté. Et puis comme l’histoire du soleil dans les toilettes est quand même bien poilante, et révélatrice d’une certaine forme de débilité légère qu’il serait malhonnête de vous cacher, là voici pour vous :

L’année dernière, je venais de me faire un henné, mais plus léger que d’habitude. Les adeptes du henné savent qu’il ne colore pas vraiment les cheveux, mais y laisse des reflets plus ou moins prononcés selon le temps de pause, que l’on perçoit surtout en pleine lumière. Les heureux habitants de l’Eure et Loir savent que l’ensoleillement n’y est pas exagérément généreux, et le jour où se passe mon aventure, je n’avais pas encore pu apprécier correctement le résultat de mes travaux capillaires.

J’étais au travail et j’avais envie de pipi. Je me suis donc interrompue dans mes déclarations uniques d’embauche pour aller aux toilettes. Une fois mon affaire faite, je me suis lavée les mains (je me lave toujours les mains après pipi, contrairement à Bigornite qui n’avait même pas remarqué, au bout de plusieurs semaines, qu’il n’y avait plus de Pousse-Mousse dans les cabinets), et c’est là qu’un rayon de soleil est apparu au dessus de ma tête, à travers la minuscule fenêtre (celle qui ne ferme jamais très bien et qu’on a froid l’hiver quand on va au petit coin pendant le travail). Au-dessus de ma tête, et à quelques centimètres près, j’aurais pu admirer les reflets chatoyants de ma chevelure ! Adriana y serait arrivée sans même se mettre sur la pointe des pieds. Poussée par une impulsion irréfléchie, je sautai à plusieurs reprises dans l’espoir d’accrocher la lumière avec le haut de ma tête… Jusqu’à ce que je me rende compte que le porte-manteau situé dans mon dos était dangereusement proche et que j’étais passée à deux doigts de m’assommer bêtement. Imaginez la scène : au bout de plusieurs heures, Bigornite serait venue satisfaire un besoin naturel et aurait trouvé la porte verrouillée de l’intérieur. Elle aurait appelé le chef, qui aurait forcé la serrure, et on m’aurait retrouvée, insconsciente, gisant dans une mare de sang qui aurait souligné avec le plus grand esthétisme les reflets roux de mes cheveux… Accident du travail, sans aucun doute.

13

10 2007

Les mystères de la science

Mon boulot est passionnant, c’est vrai. Je saisis des listes de morveux dans mon logiciel capricieux sur une bécane antique qui ne reconnaît pas les clés USB et qui redémarre sans prévenir cinq fois par jour (probablement l’heure de sa prière). Je tape des lettres d’avertissement remplies de compréhension pour de jeunes employés hippies qui trouvent trop difficile de se lever le matin pour aller bosser. Je photocopie des dépliants moches en 1000 exemplaires sur des feuilles saumon, parce que Bigornite, la collègue qui a pouvoir de vie et de mort sur ma personne, aime le saumon. J’aide mon prochain informatiquement inadapté à retrouver sa barre d’outil perdue dans Excel. Je fais ce qu’on me dit, comme on me dit, et quand le lendemain on me dit de faire autrement, je fais autrement. Je prends mes vacances aux dates que les autres ont laissées. Je supporte tout, je fais confiance en tout, j’espère tout, j’endure tout.

On pourrait penser qu’avec une licence de biologie et une expérience en labo de recherche, finir en secrétaire docile est une déchéance humiliante. En fait, non. Parce que d’une part, la recherche, faut pas croire, mais c’est particulièrement emmerdant. D’autre part, et ça va faire un peu Michel Houellebecq mais je m’en fous, parce que je sais ce que vaut mon cerveau et ho ! faites moi confiance, je ne suis pas la dernière des connes ; ce qui me vaut de ne pas avoir de complexe d’infériorité malsain qui me pousserait, par exemple et tout à fait au hasard, à insulter copieusement le moindre misérable ingénieur qui se traîne la bite dans le coin (et heureusement pour ma vie conjugale).

Ce qui me donne parfois envie de me tirer une balle, en revanche, c’est la souffrance intolérable d’avoir une culture scientifique au milieu d’une équipe de bureaucrates et de pédagos qui en sont totalement dépourvus. Hormis le fait qu’ils soient étrangement handicapés pour tout ce qui requiert un minimum de logique, comme le maniement d’un ordinateur (en général) ou des formules dans Excel (en particulier), je dois gérer des situations ubuesques que je suis la seule à comprendre. Par exemple, lorsque je reprends les heures de travail des salariés que me transmet La Tsarine, je trouve des indications hétéroclites du style : “Monique Poil : 15,57 h - Paul Piston : 3h70 - Grégoire Minou : 8h50″. Grâce à mon super cerveau surrentraîné, je flaire le piège involontairement tendu par ma chef bien aimée : le jeune Minou a-t-il travaillé 8 heures et 50 minutes, ou bien 8,5 heures, soit 8h30 ? Non, parce qu’on se fend d’horaires précis au centième d’heure près, soit 0.0844 € brut (mais je ne dis rien : il y aurait de la chef comptable là -dessous que ça ne m’étonnerait pas - non, les comptables ne sont pas comme nous), et dans le même temps, on laisse planer une incertitude de 20 longues minutes dans le plus grand mépris des conventions de notation. Et quand je vais lui poser la question, La Tsarine comprend à peine ce qui me gêne. Et ça, ça me fait mal dans mon coeur.

Et parfois, je me marre. Comme hier, quand j’arrive au café et trouve ma tasse déjà remplie. Alors que je remercie ma collègue, elle me gratifie de la perle suivante : “Il est très fort ! Alors je t’ai rajouté de l’eau chaude, sinon ton bébé va être énervé”…

Et impossible de lui faire admettre qu’avec ou sans eau chaude, il y avait toujours la même quantité de caféine dans la tasse…

09

10 2007

3 ans !

3 ans de blog à partir d’hier ! (oui, tout le monde a commencé à bloguer en octobre 2004) Pour l’occasion j’aimerais m’amuser un peu sur le thème “Trois” - heuuuuuuuuuu par contre j’ai pas spécialement prévu d’organiser des plans à trois entre lecteurs : arrangez-vous entre vous, moi j’peux pas, chuis enceinte :mad:

Histoire de rire, je vous donne le lien vers la première version du blog, hébergée à l’époque par iciblog - même que c’est là que j’ai rencontré Sharky.

Si vous avez des idées de billets sur le thème “Trois trucs” genre : trois choses que je rêve de faire, trois gens connus que j’ai rencontrés, trois objets que j’ai fait fondre sur la plaque du four, enfin, vous voyez un peu le genre : vous gênez pas, proposez !

Allez, pour terminer, un défi fou : faites moi plus de trois commentaires sur cette note, pour me montrer comme vous m’aimez :grin:

08

10 2007

Ouille, j’ai marché dessus !

Catz me balance une patate qui pique… C’est parti !

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne.
“des vacances, c’est bien de partir ailleurs, non ? Pas”
(Embrassez qui vous voudrez)

2) Sans vérifier, quelle heure est-il?
18h07

3) Vérifiez.
18h06

4) Que portez-vous?
Un pantalon marron en lin que j’arrive encore à fermer, un t-shirt kaki avec un motif rebelle, des chaussettes rayées

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous?
Le paquet de fraises Tagada dans le placard

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur?
la télé qui me tient compagnie (c’est triste d’être vieille et solitaire)

7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu’avez-vous fait?
Des courses au Monop en slalommant entre toutes les mémés qui stationnent en plein milieu des rayons

8 ) Avez-vous rêvé cette nuit?
Oui et je crois que c’était fatiguant comme tout

9) Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?
Quand Boujam s’est particulièrement distingué par son étourderie, avant-hier

10) Qu’y a t’il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
De la peinture blanche et une absence de décoration tout à fait inexcusable au bout d’un an d’emménagement

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Une cabane au bord d’une plage et un minibus pour aller partout avec les copains

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
The island, avec ^ ^ (et Scarlett)

13) Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?
La lente mais inexorable érection de mon nombril

14) Que pensez-vous de ce questionnaire?
Que pendant ce temps, je suis pas dans le placard à manger des fraises Tagada

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore.
Moi aussi, mais chuis hétéro, pas toi ?

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ?
Ha nan, on va pas remettre ça sur le tapis !!!

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ?
Ha nan, on va pas remettre ça sur le tapis !!! (bis)

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger?
Oui, quand je serai multimillionnaire pour me passer de la sécu

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
Les dortoirs sont mixtes

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
Des câlins pour tous

21) Aimez-vous danser ?
Une fois par an, oui

22) George Bush ?
C’est pas grave, il reste du Destop

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
Un documentaire sur les chiens de guerre, à 4h ce matin

24) Quelles sont les 3 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
Marcel, parce qu’il fait les chaînes des autres alors quoi !
Luthi, parce qu’elle débute et ça lui fera un billet de plus !
Et La Crouée, tiens !

03

10 2007

Le (non) retour du sac en cuir

Voilà ce que vous deviez lire ce matin à cet emplacement :

“Doudou m’ayant lâchement abandonnée ce week-end pour jouer les tontons modèles au Portugal, c’est sans hésitation aucune que je me suis saisi samedi matin de mon sac en cuir pour aller profiter d’un petit break entre célibataires avec ^ ^ que je n’avais pas vu depuis quasiment un mois.

D’habitude, un week-end en compagnie de ^ ^ commence le vendredi soir, mais il se trouve que le monsieur s’est découvert une nouvelle passion qui bouleverse l’emploi du temps établi. Désormais, ^ ^ passera ses vendredis soirs nu, parmi d’autres hommes nus, dans un vestiaire tout neuf (mais sans Clarika) , moyennant quelques roulades préalables sur une pelouse humide et autres manoeuvres couillues impliquant un ballon à deux bouts. Le spectacle est terriblement tentant, je vous l’accorde, mais je manquais singulièrement d’énergie pour une conduite nocturne en région parisienne afin de le rejoindre à la fin de son entraînement. Voilà pourquoi je n’ai décollé que le lendemain matin.

Doudou ayant recommandé à ^ ^ de bien prendre soin de moi, j’ai été accueillie avec du confit - il était temps, hein !!! Puis nous avons larvé devant des dvd, et après une sortie trépidante à Carrouf, investi le KFC avant l’heure de pointe. Partout, je marchai en grimaçant parce que ma sciatique gravidique naissante me coinçait le bas du dos. J’ai d’ailleurs passé la nuit à tenter une négociation positionnelle satisfaisant à la fois mes lombaires rouillées et mon bidon qui gêne. Au petit matin, je me suis aperçue que ^ ^ avait réellement pris son rôle de nounou très à coeur : l’alarme de son téléphone a en effet sonné trois fois, sur le coup de 7 heures, sans que ça le réveille, selon une habitude chère à mon époux (et j’ai donc du chercher l’appareil fautif à travers son immense appartement, tout en grommelant et en massant ma cambrure endolorie).

Dimanche, ma nurse avait rendez-vous pour une cérémonie secrète impliquant trente armoires à glace évoluant gracieusement sur un support végétal plan devant des caméras de télévision. Je suis alors rentrée à Chartres faire une sieste géante et je n’ai eu que le temps de vider le lave-vaisselle avant d’aller ne pas dormir sur le canapé du petit salon. Ce fut donc un week-end parfait.

Ce midi, j’ai retrouvé mon homme séduit par la perspective de sa future paternité à la lumière de son week-end de maternage. Il ramenait d’ailleurs dans sa valise un assortiment impressionnant de couches lavables premier âge. Malheureusement, nous n’avons qu’une soirée pour roucouler, puisqu’il repart demain pour une réunion nationale et ne revient que vendredi soir ; et cette semaine, je ne sais pas qui va pouvoir me gaver comme une oie.

C’est dans cette incertitude insoutenable que je vous plante là pour l’instant : j’ai quand même réussi à extorquer une omelette aux pommes pour ce soir.”

***

Tout cela me paraissait magnifique de poésie. Cependant, une fois le sac en cuir garni des éléments habituels de mon baise-en-ville, je réalisai que mon rachis ne me pardonnerait pas de marcher jusqu’à la voiture avec cet attirail en bandoulière. Je transvasai donc prestement le tout dans un sac à dos sans personnalité, la mort dans l’âme… Et il faut donc lire :

“Doudou m’ayant lâchement abandonnée ce week-end pour jouer les tontons modèles au Portugal, c’est sans hésitation aucune que je me suis saisi samedi matin d’un sac à dos sans personnalité pour aller profiter d’un petit break entre célibataires avec ^ ^ que je n’avais pas vu depuis quasiment un mois…”

01

10 2007
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