Archive for novembre, 2004

C’est dommage…

… il était sympa, Tigrou.

tigrou

30

11 2004

O Tanenbaum, wie treu sind deine Blögger!

sapin

Comme Doudou ne revient pas avant Noël, on a déjà fait notre sapin…

Tags: , ,

29

11 2004

Sur le chenal

Chenal

En avril 2004 sur le chenal de la Seudre.

On a mangé des huitres…

28

11 2004

Les margoulins

26

11 2004

Autoportrait non exhaustif

26

11 2004

J’veux continuer à y dire!

Je VEUX récupérer mon “y”! Je suis sûre que j’y dit plus aussi souvent qu’avant! Je suis vexée de plus y dire spontanément!

Faut qu’je fasse des exercices:

- le sol est crade, faut que j’y nettoie avant que Doudou revienne
- c’est celui qui y dit qui y est
- faut pas y dire
- ça, j’t'y garde ou j’y jette?
- ça y est: j’y ai rangé alors j’y retrouve plus

Je me rends compte que ça la première fois que j’y écrit… C’est que parlé normalement…
(que Tata Nicole se rassure, j’y ai jamais mis dans des rédactions)

Faut peut-être que je m’explique un peu sur ce fameux “y”.

J’ai envie de parler de “Y” savoyard, mais en réalité il est loin d’être spécifique à la Savoie, même si je n’ai pas de carte de répartition (et j’aimerais bien en avoir une).

Mon “Y” est un COD - un complément d’objet direct. Il remplace “le” ou “ça”. Quand “y” est un COI ou un complément de lieu, c’est du vrai français.

Exemples:
- “J’y vais”: c’est français (je vais où? complément de lieu)
- “Faut pas y dire”: c’est mon “Y” (faut pas dire quoi? COD ; le français dit “faut pas LE dire”)
- En Savoie, les gosses disent: “c’est celui qui y dit qui y est”. En français “correct”, ça donne: “c’est celui qui l’a dit qui l’est”.
Aussi: j’vais tout y dire à ma mère.
- “ça, j’y ferai tout à l’heure”: c’est mon “y”
- “Y sont fous”: ça, ça n’existe pas. C’est juste qu’en parlant on dit “i” au lieu de “ils”. C’est tout.

Remarque, mon “y”, on ne l’écrit pas non plus, sauf quand on en a marre de se déchirer les doigts à la broderie, et qu’on a envie de poster un peu sur son blog.

En 1995-1996, le conseil général de la Savoie a lancé une campagne contre le Sida à destination des jeunes. Le slogan était “Fais-y gaffe”, et une dame était venue dans mon lycée pour nous dire qu’il fallait y faire gaffe, et nous avait fièrement expliqué que dans le slogan, il y avait le “y” savoyard, exprès.

He ben elle avait tout faux. Parce que “fais-y gaffe”, c’est tout à fait français.
Fais gaffe à quoi? Au Sida (vous voyez, c’est un COI)
ça aurait été juste si le slogan avait été “mets-y sur ton zob” (mets quoi? une capote - COD)

25

11 2004

Comme un lac…

J’ai fait ma flemmarde: lever à 13h aujourd’hui. Le mieux, c’est que j’aime même pas besoin de faire la fête pour y arriver.

Message personnel à Jean-Pierre Jeunet: j’ai entendu la musique d’Un long dimanche… sur France Inter, et j’ai su qu’une fois de plus, j’étais tombée amoureuse de ton film. Il faut que j’y retourne. Je veux revoir le vent dans les blés quand ils viennent chercher Clovis Cornillac.

Un grand merci à la cire orientale: que de souffrance, mais quel résultat!

Vers 17h, petit coup de blues. Quand j’était à la fac, un prof nous a expliqué qu’un lac, c’est vivant: les eaux doivent se retourner cycliquement, dessus-dessous, dessous-dessus (Lily, si tu me lis… ) . Sinon, le lac est mort. Le lac du Bourget était en train de mourir avant que l’on fasse gaffe à ne plus trop le polluer.

Je suis un lac vivant, et en ce moment, j’ai les abysses à la surface. Mais je sais ce qui me fait du bien. J’ai donc marché jusqu’à l’intermarché (je n’étais pas sortie encore) pour m’acheter un magazine concon et des pailles d’or, puis je suis rentrée chez moi, je me suis fait couler un bain brûlant, et je me suis mise dedans pour lire mon “20 ans”. Du coup, maintenant, je sais “comment les faire craquer”, ça va me servir (je savais pas faire).

Merci à “20 ans” pour la grosse latte à Guy Carlier. Déjà la dernière fois, y’avait un bon coup sur le bec de Florent Pagny. Si ça continue, je vais m’abonner, moi!

Maintenant que je suis calmée (pour ne pas dire: ramollie), je vais me botter un peu les fesses et finir un cadeau urgent.

En revenant de l’inter j’ai compris qu’il n’était pas question que je trouve du travail avant Noël et qu’on reste encaqués à Bordeaux; mais qu’au contraire, on va manger des marrons grillés sur les Eleph’, écouter le carillon et voir les lumières du boulevard de la Colonne; et puis j’emmènerai ma grand-mère voir Un long dimanche…

24

11 2004

Je te montre mon coude…

Je me rends compte que j’ai oublié de dire que j’avais passé un dimanche formidable. On m’a emmenée sur les quais manger des frites, j’ai découvert une charmante petite place que je ne connaissais pas (normal, en même temps, je ne connais rien de Bordeaux), j’ai pu discuter avec mes nouvelles cousines et je suis rentrée munie d’une pièce de chocolat noir qui m’a démontré que la quantité ne nuit pas toujours à la qualité.

Hier, dentiste. C’est bientôt fini: plus qu’une fois encore. Mais après, je vais lui envoyer Doudou, et je sens qu’on va rigoler.

Cet aprèm’ (oui, je raconte ma vie: cette rubrique s’intitule-t-elle “Journal”, oui ou non?), cet aprèm’ je suis allée au ciné (voir plus bas: Nobody knows). J’ai eu un peu de mal avec la dernière 1/2 heure, non à cause du film (excellent, je le rappelle), mais par rapport à mon voisin de droite.

D’extrême droite, même; d’un point de vue strictement géographique, j’entends. Parce qu’entre lui et moi, il y avait un siège vide. Donc je me suis mise à l’aise: moi, ce que j’aime, au ciné, c’est les accoudoirs (ça m’a vallu quelques malentendus avec quelques merdeux dans mon adolescence - “ta copine, elle me faisait du coude” - alors que non, désolée…).

J’étais donc tranquillement étalée sur mes accoudoirs, et soudain, terreur! Je sens quelque chose bouger sous mon coude droit! J’étais concentrée sur le film et j’ai fait un bond de stupeur. Je regarde, et là! C’était DES DOIGTS. Environ quatre doigts glissés sous mon coude!

D’après leur orientation, ils ne pouvaient appartenir qu’à mon lointain voisin de droite, et pourtant, entre nous, dans la pénombre, je ne pouvais voir que l’étendue déserte du fauteuil vide. Mais il y avait bien des doigts sur mon accoudoir.

Je me suis demandé un tout petit instant si ces doigts étaient bien connectés à une main; puis il m’a semblé impossible que des doigts indépendants se soient mus jusque sous mon coude; et je les avais bien sentis bouger.

Depuis quand ces doigts étaient-ils à cet endroit? Je ne les avais peut-être pas sentis de suite. Je me rappelle bien avoir mordu mon orthodontiste sans m’en rendre compte, au temps de ma jeunesse. Il était possible que je fus en train d’aplatir consiencieusement ces phalanges étrangères depuis plusieurs dizaines de minutes. On peut toutefois objecter que cet accoudoir était à moi, et à moi seule, puisque le fauteuil contigu était libre. Leur présence était de toute façon parfaitement illégitime.

Quelles étaient les intentions du propriétaire de ces doigts? Qu’une raideur de son bras l’obligeait à se tenir d’une si étrange façon était plutôt invraisemblable. Je l’observai de quelques regards obliques. J’avais l’impression qu’il faisait de même. Attendait-il que je m’excuse, ou que je me tourne vers lui pour lui rouler une pelle? J’angoissai.

Je me serrai contre l’accoudoir de gauche et m’efforçai de suivre le film, que je trouvais du reste passionnant, étant bien fâchée d’en être distraite par de si stupides circonstances. Je voyais dans mon champ de vision les quatre doigts posés sur mon accoudoir, comme le négatif d’une araignée noire sur un mur blanc.

Au générique, mon voisin resta immobile quelques instants, puis disparu sans bruit.

Je vais écumer la blogosphère pour voir si je trouve un type qui se plaint d’une pauvre fille lui ayant écrasé les doigts sur un accoudoir.

24

11 2004

Qu’on me donne une victime!

Je rentre du bad et je suis prête à étrangler quelqu’un. N’importe qui, le premier volontaire venu.

Parce que j’avais besoin de me défouler, moi. J’avais besoin qu’on me fasse courir, bondir, transpirer. J’avais besoin d’un partenaire énergique, et pas d’une chiffe molle.

Le mec de la dernière fois s’est mis avec quelqu’un d’autre. Pas de problème, je suis pas possessive: j’en choisis un nouveau. UN MOU. Gentil, mais mou. Pour les exercices ce n’est pas trop gênant, mais quand on s’est retrouvés à jouer des matchs en double contre les deux plus molles mollasses du monde, j’ai cru que j’allais hurler.

Ces demoiselles, sûrement très sympatiques, ont découvert l’amorti. Le truc le plus mou qui soit: elle l’ont tout de suite adopté. Elles ne font que des amortis. Même pour servir, à tel point que si on respectait la règle, elles perdraient tous leurs services parce qu’il faut quand même la dépasser, cette foutue ligne de service. Mais non. De l’anti-jeu total. J’imagine qu’elles sont là pour se détendre. Ben c’est déjà difficile de les imaginer tendues, voyez!

Tout le long, je pensais: qu’est ce que ça peut donner au lit, des serpillères pareilles? Bien contente d’être hétéro!

J’ai du jouer pendant une heure comme ça, je crevais de froid tellement c’était lent, si je chope pas mon 4ème rhume de la saison après ça, ça sera forcément l’oeuvre du Saint Esprit. En plus, dans ces conditions, je suis tellement démotivée que je joue comme une merde moi aussi. C’était passionnant.

Mon précédent partenaire, lui, était avec un gars qui joue déjà bien et que j’entendais lui donner plein de conseils… il va vachement avoir envie de revenir avec moi après ça. Qu’est ce que je vais devenir dans ce monde de limaces??????

22

11 2004

Je l’aimais - Anna Gavalda

Chloé.
Chloé, juste après qu’Adrien ait mis les voiles.
Chloé, et ses deux gamines.
Chloé, ses deux gamines, et Pierre.
Pierre, le père d’Adrien.
Pierre, le vieux con.
Pierre, qui ne dit jamais rien.
Pierre, et Mathilde…

21

11 2004
  • Catégories

  • Méta

  • Archives



  • Google Analytics Alternative