Archive for juin, 2005

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30

06 2005

Je deviens écolo (4)

Aujourd’hui, on avance dans l’observation de ma transformation en écolo de base.

Je teste depuis plus d’un mois un produit étrange pour faire la lessive: les noix de lavage.

Ce sont des coques de noix qui libèrent de la saponine au contact de l’eau. C’est entièrement écologique (pas de phosphates, etc.) et pas plus cher qu’une lessive classique.

Comme il existe de multiples sites qui traîtent des noix de lavage, je vous laisse visiter ces quelques liens:

http://www.noix-de-lavage.com/
Un forum où “tout le monde en parle”
Un article sur un blog que j’ai linké

Mes conclusions personnelles:
On ne peut pas dire que ce soit aussi efficace qu’une lessive classique. Bien sûr, avec tout ce qu’il y a dans ces dernières comme composés dernier cri, elles peuvent laver, ha ça, elles peuvent!
Mais pour le linge peu sale, comme les t-shirts, ça fait très bien. Les odeurs de transpiration disparaissent. Le linge ressort doux.
Ensuite, pour les culottes et boxers, à 60°C, ça fait très bien aussi. J’ai remarqué que les taches d’origine corporelles - je vous passe les détails - partent comme avec une lessive normale. Il faut dire que je rajoute une cuillerée à soupe de blanchisseur Ecover (sans impact sur l’environnement); je n’ai pas essayé de laver des sous-vêtements sans ça. Mais j’utilisais déjà souvent du blanchisseur (pas écologique, acheté en grande surface) car sans ça, le blanc ne reste pas blanc, donc ça ne perturbe pas mes habitudes.
Ensuite, pour ce qui est des torchons et des tabliers de cuisine, c’est pas vraiment ça! Les taches de légume ou de couteau ne partent pas bien, même avec du blanchisseur. Sur les forums écolos, les personnes qui utilisent les noix expliquent leurs trucs pour détacher avant lavage. Par exemple, j’ai pu faire partir une tache de cambouis en la frottant avec du savon. Je pense que je vais acheter un bloc de savon de marseille, en plus ça sert pour plein de choses.

Bon, il y a un petit hic: ces noix sont cultivées en himalaya, ce qui pose deux problèmes:
1/ au niveau de l’éthique: pour le moment rien ne dit que c’est du commerce équitable
2/ au niveau de la pollution: faut quand même les amener de là-bas!

Tout n’est toujours pas rose, donc. Ma position est de considérer que c’est en commençant à utiliser des produits comme celui-ci et à en parler autour de soi que l’on pourra faire prendre conscience qu’il existe des alternatives aux produits polluants, et que le bio se démocratisera. Alors même si le bénéfice écologique n’est pas évident, entre le kérozène de l’avion qui amène mes noix de lavage, et les phosphates que mon ancienne lessive rejetait dans la nature, il en restera toujours quelque chose. (Quoique j’ai entendu que la plupart des lessives industrielles sont fabriquées en Malaisie, alors question transport, c’est kifkif!)
Quant au côté équitable de ce commerce, je crois avoir lu que c’était en cours d’étude. Et là, c’est pareil: plus l’intérêt pour les noix de lavage augmentera en Europe, plus la question aura de chances d’être étudiée sérieusement.

Ce que j’aimerais aussi, c’est des balles de lavages en caoutchouc: elles battent le linge et permettent de diminuer les doses de lessive, et jouent le rôle de l’adoucissant (que je n’ai jamais utilisé et que ma Môman a arrêté d’acheter le jour où ma dermato nous a dit que c’était de la vraie cochonnerie…)

***

Maintenant, des nouvelles du savon d’Alep! Nous en sommes très contents. Doudou l’a adopté et il se lave même les cheveux avec. J’ai essayé aussi, mes cheveux ressortent propres et épais, on dirait que j’y ai mis du conditionneur. Moi qui ai les cheveux fins et légers, j’adore, mais j’imagine que l’effet “Tina Turner” ne plaira pas à celles qui se trouvent trop de volume! Par contre je dois alterner avec du shampooing classique sinon ils finissent par se cartonner. A part ça, je me lave même la figure avec le savon d’Alep et ma peau tire beaucoup moins en sortant de la douche, si bien que je n’utilise presque plus de crème hydratante! Essai transformé!

30

06 2005

Fuck l’administration!

Et on continue d’attendre sagement la liste des postes pour septembre… Faut pas s’énerver, hein!

J’ai mal au dos depuis vendredi, c’est pas grave, c’est la vie…

Hier soir, grosse fatigue - rapport au post de dimanche - alors on a fait resto-glace-ciné à l’improviste pour se changer les idées. N’empêche qu’aujourd’hui j’ai toujours les boules. Je n’ai pas envie d’expliquer ça ici.

Sinon, je viens de confirmer au radiologue en bas de chez moi que je travaillerai pour lui les deux dernières semaines d’août. Comme je n’ai toujours aucune autre piste… C’est déjà ça de pris (et demain on va m’appeler pour un cdd de deux mois et je devrai dire non… tanpis!)

Et puis aujourd’hui c’est la fête à mon Titou!

29

06 2005

Sex Appeal: zéro

Mon kiné (de trois ans mon aîné) m’a appelé “Cocotte”…
:-/

28

06 2005

Putain…

… j’ai les boules…

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06 2005

L’invite

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06 2005

Hypochoristique

Je l’ai déjà dit, j’ai 24 ans mais je fais plus jeune - dernière estimation en date, celle de mon nouveau kiné, qui fait bien bébé lui aussi: on me donne la majorité (quand même!).

Les gens sont géniaux. Ils se permettent de faire des remarques sur le physique des autres, que je n’oserais jamais faire. Le plus courant c’est: “mais t’as quel âge? 24! mais qu’est ce que tu fais gamine, c’est incroyable, ma fille de 17 ans fait beaucoup plus vieille que toi, etc” (et ensuite vous voyez la fille en question qui oui, a plein de seins mais qui fait bien ado révoltée, et vous êtes dégoûtée!). Personnellement je ne dit jamais “mais qu’est ce que vous faites vieux!”, enfin, c’est que moi on a du m’élever ailleurs que sous les chênes…

Mais ça c’est rien!

Lorsque Starwars Episode 1 est sorti, j’ai pris Tinus (qui avait une dizaine d’années) une journée à Chambéry pour l’emmener voir le film, parce que sur Albertville à l’époque, c’était pas pratique pour aller au ciné. Il a dormi à la maison, et le lendemain je suis allée le mettre au train. Quand il a été parti, je me suis rendue au relais H de la gare pour acheter une carte de téléphone (pas de portable…), mais je n’avais que ma CB et je me doutais qu’il y allait avoir un prix minimum pour pouvoir payer avec. Je demande à la dame:
- S’il vous plaît, pour payer par carte bleue c’est à partir de combien?
Elle me répond, sur le ton le plus bébète possible (genre: “oh mais on avait une jolie robe! et on savait déjà marcher!” qu’on utiliserait pour une fillette de deux ans, et c’est cela qu’on appelle le ton hypochoristique):
- Mais je crois pas que tu vas me payer avec une carte bleue!??!!
- Et pourquoi ça? (bien que je m’en doutais)
- Mais parce que je vois que tu es trop jeune pour avoir une carte bleue!
(hé oui et quand on est trop jeune pour avoir une carte bleue, d’ailleurs, on est trop con pour comprendre le langage des adultes et il faut nous parler comme à un débile)
Moi (furax):
- Ecoutez, j’ai 19 ans, et j’ai besoin d’une carte de téléphone MAINTENANT parce que j’ai mon cousin de 10 ans dans le train et que je dois appeler sa mère pour lui dire qu’il est bien parti, et je vous paye par carte bleue.

C’était nul comme réponse. Mais on manque toujours de répartie quand on vous manque de respect.

Autre exemple. La veille de notre mariage à l’église - nous étions déjà mariés civilement depuis deux mois - Doudou, son papa et moi prenons un café dans Chambéry vers neuf heures du matin. Arrive un gros type, ancien collègue de Beau-Papa - un ancien militaire donc (j’imagine qu’il se trouve bien convenable). Beau-Papa en profite pour lui présenter “[son] fils [Doudou], et son épouse [Marmotte]“.
Le gros type serre la main de Doudou, puis se tourne vers moi, la main tendue… A ce moment il me regarde mieux, et il dit, sa main restant en suspend devant mon nez: “Mais c’est une gamine! Elle a quatorze, quinze ans, c’est tout!” sur un ton de mépris non dissimulé!
Moi, estomaquée, avec sa main toujours figée sous mon nez, je rétorque le plus calmement possible: “Mais vous savez, la loi autorise le mariage des filles dès l’âge de 15 ans!” (ça a changé depuis, je crois), et je saisis la main qu’il ne voulait plus me donner - puisque je n’étais qu’une gamine - et je la secoue de haut en bas en disant “bonjour” sur le ton de “on dit bonjour, connard!”
Et là, le gros type a le culot de dire: “Mais elle répond bien!”
Et les deux autres même pas foutus de me défendre, à regarder ce muffle avec la bouche ouverte!

Et là, même topo, les bonnes répliques me sont venues deux heures après.

Autre style (il y a un an): une collègue qui propose des petits chats me signale - alors que j’hésite un instant, sachant toutefois que je n’ai pas envie de m’encombrer d’un chat - “qu’attention, un chat, c’est beaucoup de responsabilités, quand même!”

Les gens qui me trouvent jeune se ratrappent ensuite en me disant que c’est très bien, que c’est un avantage, que je serai contente plus tard. Certes, et en espérant que je ne blanchisse pas d’un coup à 30 ans. Mais faire jeune, c’est aussi une manière très efficace pour ne pas être pris au sérieux ou pour se faire manquer de respect. Parce que lorsqu’on a “quatorze, quinze ans, c’est tout!” ce n’est pas la peine de vous serrer la main. Qu’importe que vous ayez 24 ans, avec votre bouille, vous êtes sûrement trop immature pour vous occuper d’un foutu chat.

Une petite dernière: le mois dernier, je discutais avec le médecin chez qui j’ai fait des remplacements; il m’expliquait le cas d’une jeune fille de mon âge qui était venue pour des douleurs au moment des rapports. Il me disait qu’en général, ce genre de symptôme ne correspondent à rien de grave chez les jeunes. Il me parlait des jeunes filles qui ont des rapports réguliers, et il me demande “vous, par exemple, vous avez des rapports réguliers?” (c’était pas pervers comme question, hein, ça cadrait bien dans son explication).
- “Mais je suis mariée (BORDEL)!”
- “ha oui, vous êtes mariée, c’est vrai”.
Mais ensuite, il faisait attention à me désigner aux patients comme “cette jeune femme” et non “cette jeune fille” (”vous allez donner vos papiers à cette jeune fil… à cette jeune femme”), et j’ai trouvé ça assez délicat de sa part.

Je corrige les personnes qui m’appellent “Mademoiselle” (qu’on ne peut pas blâmer, hein!), pas parce que je suis conventionnelle, non, parce que j’attends du mot “Madame” une reconnaissance de mon âge mental réel.

N’empêche, j’attends impatiemment d’être enceinte pour avoir des wagons de réflexions idiotes à rapporter ici…

“Mais vous allez le GARDER?????”

***

Edit: tout à l’heure je m’interromps dans ma rédaction de cet article pour aller chercher le courrier. Il y avait une dame qui prenait le sien, et quand je lui ai dit bonjour elle a répondu “bonjour madame”. Et notre résidence est pleine d’étudiants en plus! Comme quoi…

24

06 2005

Subitement…

J’ai envie de manger des lupins…

22

06 2005

Contre-jour

22

06 2005

J’attendrai…

Et l’attente dure, et nous ne savons toujours pas ce qu’ils vont faire de nous.

J’ai réussi à recouvrer une certaine sérénité depuis une semaine ou deux - le petit week-end en Savoie m’ayant fait un bien certain. Sérénité toutefois troublée hier après-midi par un email de Doudou stipulant qu’en fait, il n’est pas sûr du tout que nous aurions droit à une aide financière du ministère en cas d’installation en Guadeloupe! Parce que les premières affectations ne pourraient pas en bénéficier! Alors quoi, on nous obligerait à déménager à l’autre bout du monde à nos frais? A engloutir nos jeunes économies sans avoir le droit de donner notre avis?

J’ai quand même un peu de mal à le croire.

Et il faut garder à l’esprit que nous ne sommes pas encore partis (et que l’apparition miraculeuse d’un poste vacant dans la Creuse est toujours possible - quels petits coquins, ces gens du ministère).

Malgré tout, après de si mauvaises augures, j’ai passé un vilain après-midi. J’ai tenté de dormir afin de ratraper le sommeil volé par un muffle ayant jugé utile de téléphoner à huit heures et demie, décapitant une nuit pourtant déjà bien courte. La demi-douzaine de ginos qui réparaient une voiture sous ma fenêtre en ont décidé autrement, appuyés par deux salopards mandattés par le syndic pour débroussailler la végétation anorexique de la cour, et par un marteau-piqueur qui vocalisait sur un chantier voisin.

Par bonheur, Doudou a fini par rentrer pour me dorloter et me rendre sourire et sommeil.

Pour ce soir, il me propose un pique-nique sur la plage. Je me demande si je dois accepter… On ne sait jamais peuvent mener ce genre de propositions…

Et ça y est ces saloperies de cigales se sont mises en route… Je déteste ce bruit à la con.

22

06 2005
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