Archive for juillet, 2005
Ho ho ho elle est bien bonne
Ce matin, j’avais rendez-vous avec le docteur qui m’emploie pendant les deux dernières semaines d’août pour remplacer sa secrétaire.
Il m’explique les nouveaux horaires du cabinet, et ensuite il commence à me dire:
- Alors, pour la prise de rendez-vous depuis chez vous, ça commence lundi…
Moi: Attendez, de quoi on parle, là???
- Ben, on était d’accord: vous prenez le cahier et je transfère les appels vers votre domicile, vous prenez les rendez-vous, comme convenu, non?
- Mais? Vous m’en aviez parlé, mais sans me donner de précision sur les dates, vous m’aviez dit que vous me redemanderiez en temps voulu! Vous ne m’avez pas dit que vous partiez jusqu’au 15 août!!!! A partir du 8, pas de problème, mais du 1er au 7 août je monte à Chartres pour chercher un appartement!
Il faisait une de ces têtes, c’était trop bon. Finalement, par amour du lucre (et pour le plaisir d’avoir l’air overbookée avec un gros agenda et mon téléphone portable), j’ai accepté de prendre les appels, même la semaine prochaine, même en cherchant des apparts. De toute façon, si je ne peux pas répondre tout le temps, il s’en fiche, je n’aurai qu’à rappeler les gens qui laisseront un message et il me payera ma facture du mois d’août. Il économise par rapport à son service habituel de secrétariat à distance, et moi je serai “dédommagée”, et j’aurai l’air important, tout le monde est content!
30
07 2005
Il me dit “donne moi du nougat”
28
07 2005
Enfin…
C’est officiel, Doudou a reçu son papier: on va à Chartres!
Je monte la semaine prochaine avec mon Papou et ma Môman pour chercher un appartement (toute seule j’ai pas le courage!)
Et dire qu’il va falloir se démener pour trouver un déménageur et faire les cartons…
A part ça on souhaite un Bon Anniversaire à Tinus et à sa Domaman!
Tout le monde avec moi:
“Bon Anniversaire Tinus et sa Domaman!”
Laquelle Domaman vient de passer trois jours à la maison avec Cousine Y. Elles m’ont offert le dernier Harry Potter en VO, c’est pas gentil, ça???
28
07 2005
Des pattes et des pieds
27
07 2005
Mémoire musicale
En ce mois de juillet gluant, je souffre de légère insomnie. Cette semaine, le rythme imposé est d’un réveil intempestif chaque nuit, à 4 heures du matin. Je garde mon walkman à portée d’oreiller, sans quoi je ne peux plus me rendormir.
Je me passe les sketches de François Pérusse, ce qui me procure des rêves extrêmement étranges. Mais je ne peux plus écouter de musique.
Les mélodies inconnues ne me rassurent pas assez pour me permettre de me rendormir. Les chansons connues me rappellent toutes quelque chose, et je sombre, non dans le sommeil, mais dans un crise de mélancolie aigüe.
Par exemple… (Les chansons citées ci-dessous ne sont pas mes préférées, mais celles qui ont marqué mes jeunes années, ne serait-ce que par leur fréquence sur les ondes…)
“A nos actes manqués”, c’est le CM2, les copains, la fête de fin d’année, les cours de boule lyonnaise, le tournoi de Ping-Pong, la fin de l’école primaire, ma première casquette, la promenade scolaire au lac Saint André.
“Purple rain”, c’est la sixième, mes premières lettres d’amour, ma première boom, les Jeux d’Albertville, la demi-heure de récré en plus parce qu’on avait pas de cours de physique, la neige dans le verger, mon hamster, mon bras cassé en tombant du tilleul.
“Don’t let the sun go down on me”, c’est la cinquième. J’avais entendu cette chanson dans un demi-sommeil, et j’ai mis des semaines à la retrouver. Je croyais l’avoir rêvée. Cette année-là, j’ai eu la mononucléose, sans avoir embrassé personne - trop injuste.
“Je danse le mia”, c’est la quatrième. Voyage scolaire au Futuroscope, mort accidentelle d’un nouveau camarade, mangeage de pépites en douce pendant les cours, voyage à Assise. L’année où je faisais tout tomber en panne.
“Seven seconds”, c’est la troisième. Je passais mes exercices de maths à Matthias et je corrigeais les rédacs de Sylvain. J’ai pleuré pendant une heure sur mon pupitre quand j’ai appris que mon père avait corrigé mon brevet blanc de français. A la fin de l’année, j’ai mis une robe à l’école pour la première fois depuis le CM1. Je suis allée au brevet avec une vingtaine de points d’avance, je m’en fichais, j’étais triste de quitter le collège.
“Il volo”, ma seconde. Comme ma mère avait peur que j’attrape froid si j’allais en jupe au lycée pendant l’hiver, je l’emportais dans mon sac et je me changeais dans les toilettes. J’ai eu le droit d’aller en ville toute seule et de m’acheter des fringues.
“Freed from desire”, c’est ma première. Au carvaval du lycée, je me suis déguisée en princesse médiévale et j’ai gagné le deuxième prix de la catégorie “esthétique”. De mauvaises gens me surnommaient “le bébé”. Lutter contre cette image était infiniment plus difficile et plus important que réussir le bac de français. J’ai eu une sale note à l’écrit et mon père a réclamé la copie. Depuis, il n’a pas décoléré contre le correcteur.
La terminale, c’est le premier album de Louise Attaque. Il a tourné en boucle pendant toutes mes révisions (quand je ne faisais pas de la physique devant Roland Garros). J’avais mes chers amis de la Trilogie et les pétasses à gros seins de ma classe me méprisaient. J’ai horriblement souffert en maths et en physique. Le jour des résultats du bac, la première personne que j’ai vue en arrivant, c’était Tom. Je ne sais pas ce qu’il faisait là, mais 5 ans plus tard, c’était mon beau-frère. Le prof de bio était là aussi, c’était la première fois qu’on le revoyait depuis les vacances de Paques, pendant lesquelles il avait jugé opportun de déchirer son aorte. Mon prof de physique m’a dit “vous voyez bien que vous n’êtes pas nulle!”. J’ai dit “non, VOUS, vous voyez que je ne suis pas nulle”.
A partir de là, mes souvenirs musicaux ne sont plus douloureux. A croire que le Doudou est un bon antidote à la mélancolie…
L’autre jour j’ai entendu “Karma Kameleon” à la radio. J’adore: ça me met de très bonne humeur, et ça ne me rappelle ABSOLUMENT RIEN.
***
J’ai soudainement ENVIE du best-of de Georges Michael. C’est comme ça et pas autrement. Je l’ai rajouté à la wish list sur Amazon… A bon entendeur
26
07 2005
Elémentaire, mon cher Doudou
Nous avons mené une enquête policière, ce matin, au saut du lit. Alors que Doudou venait de se lever et que je méditais un plan pour me rendormir manu militari, je fus soudain pressée de “venir voir ce qu’il se passait à la salle de bain”.
Sur le lavabo s’étalaient des traces grises que nous avons attribuées de suite à des pattes de chat. En cherchant bien, il y en avait aussi dans le bureau, dans le couloir et dans le salon.
Très vite, nous avons reconstitué la scène du crime: un chat inconnu était entré pendant la nuit par la fenêtre du bureau - celle qui se trouve au rez-de-chaussé, côté parking, avait trouvé sans hésitation le chemin de la salle de bain, avait bu dans ma petite bassine jaune et était ressorti par la terrasse, tout droit à travers le salon. Et nous n’avons absolument rien entendu, bien qu’il soit passé à quelques centimètres de nos pieds, étant donné que ces jours-ci nous dormons dans le salon!
Petit hic: la-dite bassine jaune contenait quelque lingerie qui trempouillait patiemment dans une solution de cristaux de soude. Impossible de savoir quelle quantité il a bu… Mais il y a peut-être un chat malade ce matin dans la résidence.
Au moins il a eu la décence de ne pas dégueuler partout dans la maison.
Pour ma part, je vais bien, merci, mais me voilà levée et tout à fait réveillée, ce qui ne fait pas vraiment mon affaire…
25
07 2005
Le pied!
Défi du jour: prouver à Céline que je peux me ronger les ongles de pieds, en image, sans nuire à l’esthétisme.
Petit compromis: les autres photos étaient soit trop gores, soit beaucoup trop érotiques pour ce lieu. DONC voilà.
Et je jure solennellement que c’est bien mon pied à moi (de toute façon personne n’a ces orteils)(pas vrai Mar?)
Et mon appareil photo est heureux de vous faire savoir qu’il reprend du service après près d’un mois d’hibernation.
24
07 2005
Morose Marmotte
Je suis rentrée à Montpellier vendredi après-midi, en train, avec Tinus. Il n’a pas fait beau en Savoie et je n’ai pas pu me promener comme je le voulais. Je n’ai fait que dormir. Je suis lessivée, physiquement et moralement.
Physiquement, parce que respirer mal, c’est fatigant, et moralement, parce que l’on a trop mariné sur cette histoire de mutation. Et finalement, on va aterrir à Chartres. Je n’ai pas de commentaires particuliers à ce sujet. Ni moins bien, ni pire qu’ailleurs, j’imagine. Mais Bordeaux va continuer à me manquer.
Moralement, parce que rien ne porte à jubiler en ce début d’été.
J’ai recommencé un peu à lire. J’ai terminé “Bonjour tristesse” que je n’ai pas trouvé renversant, j’ai commencé “La peste” de Camus, et je me suis plongée dans le “Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens”. Comme Doudou fait finalement le pont du 14 juillet, nous retournons en Savoie mercredi soir. Se faire chouchouter, s’aérer, engraisser… A défaut de recouvrer une parfaite sérénité.
Comme je voudrais être il y a tout juste un an… Entre le Portugal et les samedis au Grand Crohot… Ici la plage est grise, et elle pue…