Archive for octobre, 2006

Viso no Porto (6)

Un peu de bleu pour consoler les jours qui raccourcissent…

31

10 2006

Qu’est ce qu’elle en dit, l’Aline ?

Doudou et moi prenons des cours de portugais. Parce que ça faisait longtemps que je voulais me remettre aux langues vivantes, que Belse 1 est de Coimbra et que les Brésiliens sont sexys. C’est si mignon d’aller en classe tous les deux ensemble, c’est la première fois, on se prête nos stylos et il me copie dessus. Kawaii !

Notre professeure s’apelle Aline et elle n’est pas vieille. La dernière fois, elle nous a expliqué que le portugais fait précéder les prénoms d’un article défini, ce qui donne, en traduction littérale : “le Paul, la Raquel”. Et d’ajouter en s’esclaffant qu’en français, la formule est vulgaire et mal élevée !

Je m’insurge contre ce snobisme linguistique et très probablement d’origine parisienne ! (oui, le parisien, comme le musicien de conservatoire, a tous les défauts.) Que les spécialistes confirment ou infirment mon point de vue - s’ils n’ont rien d’autre à faire qu’à lire des blogs - mais selon moi, le fait de mettre, en français, un article devant les prénoms est le signe, non d’un défaut d’éducation, mais d’une origine campagnarde, ce qui (sauf pour les parisiens :] ) ne saurait être confondu. Dans la famille de mon père, on le fait très naturellement - du moins, ceux qui ne sont pas montés vivre à Paris ! La Mamie, la Dominique, le Pépé, le Fabien, ne sont pas des personnes que l’on méprise, mais nos proches, nos voisins, nos amis, et cet article n’a aucune valeur péjorative.

Curieusement, si j’utilise moi-même cette tournure dans un cadre familial restreint, ma langue la désactive automatiquement en présence d’un tiers extérieur (je ne l’utilise même pas quand je suis toute seule avec Doudou). Tout comme les mots tels que torlou, torloche, décapadiot, moston, potrogne, croué, niard, barautière, barjaque, caïon, patioquer (patchoquer?), covacher, pattier, abozé, vocables étranges dont je ne sais pas toujours s’ils sont savoyards, tourserains, lyonnais ou purement famililiaux, et dont je ne sais surtout pas l’orthographe.

Mon “y”, par contre, je le case partout et avec tout le monde, exprès. :]

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30

10 2006

Toi et moi dans l’couloir…

… tsin nin nin nin…

(oui, elle se fait un trip chauvincial (de “chauvinisme provincial”) )

27

10 2006

Spouitch

Je suis atteinte d’une maladie mortelle :

je rêve tout le temps.

Je rêve au travail, je rêve dans le train, je rêve dans les salles d’attente, je rêve sur le tapis, je rêve à table pendant les repas de famille, je rêve sur la plage, et je rêve en marchant dans la rue, le nez en l’air, je souris toute seule parce que je ne fais que des rêves heureux, je marche à cinq centimètres au dessus du sol et je n’ai aucune notion de la durée du trajet.

Je rêve aussi à vélo, je rêve en voiture, même si c’est moi qui conduis.

Un jour, je vais aller rêver sous un camion ou dans une bouche d’égout grande ouverte ou dans la gueule d’une Pitanic ou droit dans un lampadaire…

:]

Nan, j’ai plus d’idée de titre en ce moment, ça pose problème ?

25

10 2006

N’y a personne qui pleure…

… Per quitta çambéry !

23

10 2006

Je passais juste dire bonjour

Une balançoire au fond du jardin. J’y dépose mon cul fluet. Je serre les cordes jaunes dans mes paumes. Mes pieds s’envolent tous seuls. Décollage immédiat vers l’enfance.

Je me berce. Je sais que mon visage s’est figé, que mon regard se perd. Il y a une petite table de marbre, une pomme posée sur le muret éboulé, une cabane à outils vermoulue. La brise caresse mes joues, les garçons jouent au ping-pong, quelqu’un bricole dans un garage. Moi, j’ai quitté terre.

Soudain, quelqu’un coupe le son. Je n’entends plus que le grincement de la balançoire, et seul me parvient l’odeur de la terre humide et grasse. La brise tombe. Une brume invisible s’étend sur la pelouse. Mon coeur attentif frémit doucement entre mes côtes. Il est tout près, juste là , je le sens… Je le vois presque. Je sais qu’il n’a pas changé. Il pourrait presque me sourire si j’y pensais assez fort. Surgit du néant où je l’avais renvoyé, le voici, debout devant celle qui l’a tant pleuré : mon frère…

On m’appelle. La brume s’efface, la brise se lève, la réalité se remet en marche sur un battement de mes cils. Le charme est rompu. Je secoue la tête pour chasser mon rêve. J’ai vingt-cinq ans, je suis fille unique, et j’ai tant à vivre parmi les êtres de chair et d’os…

23

10 2006

Volet de guingois

18

10 2006

Google wish

Quelqu’un ici aimerait “dormir ensemble en toute amitié” ? :)
(Edit : hihihi, cette recherche tombe sur aussi sur moi (ouille!), et la ligne du dessous, c’est Ron l’infirmier - on dirait bien que ce moteur est capable de produire de jolies contre-performances :] )

18

10 2006

Des faux arbres en plastique

Je ne suis qu’à moitié influençable, puisque j’ai trouvé toute seule la moitié des chansons de la nouvelle playlist de Radio Marmotte :]

(Et pour commencer une version de Mr Jones qu’ON a voulu me cacher :] mais comme je suis gentille, je n’ai pas mis en plus la toute nouvelle mouture qui date de samedi soir - en fait c’est uniquement par considération pour Doudou qui n’est décidément pas convaincant quand il hulule “A-iiiiiiiii…” :] :] :] )

17

10 2006

Damned !

Je viens de m’apercevoir qu’on joue Cyrano à la Comédie Française.

JE VAIS MOURIR si Doudou ne m’y emmène pas.

Là.

12

10 2006
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