Archive for juin, 2009

Devinette estivale

Que sont :

Aurore, Lisette, Tom, Amparibe, Rouge-Gorge, André et Fred, Les deux Mich’l, Crépuscule, Gabrielle, Pourquoi pas ? et Fanfreluche ?

(Mamou n’a pas le droit de répondre, bien entendu :razz: - par contre, tu peux en ajouter d’autres :lol:)

30

06 2009

Les folles aventures de la princesse Leia en Californie (5)

- Chef, vous m’avez demandé de reconstituer la journée du 17 mars 2009 mais les notes de la princesse Leia sont un peu confuses, regardez vous même !

- Ouvrez les yeux, Da Silva, il est écrit ici qu’ils sont allés à Alcatraz !

- Mais non, lisez la suite : il n’y avait plus de place dès 9h le matin. Ils ont seulement réservé pour le jeudi suivant, Han Solo a absolument voulu s’acheter un bretzel sur Pier 33, le bretzel était dégueulasse, il a voulu le jeter par terre comme cette barbapapa place de la Concorde en 2006, mais Skywalker l’en a empêché.

- Sale histoire.

- Ensuite, elle écrit qu’ils sont allés à pied jusqu’à Lombard Street, puis à Macondray Lane, et y’a une histoire avec un type dans son 4×4, qui demande pourquoi les gens viennent se prendre en photo à cet endroit là…

- C’est rien, ça, Da Silva, c’est juste un pollueur inculte.

- Oui, mais après ils redescendent sur Fisherman’s Wharf et Han mange un crabe à 50 000 dollars le kilo. Chef, c’est louche, ça, non ? Depuis quand ils ont les moyens ? Vous croyez pas que ça à voir avec le type au 4×4 ?

- Lisez plus bas. Organa avoue elle-même avoir labouré les fesses de Solo avec une pince de crabe pour le punir. Cela prouve qu’ils n’avaient pas les moyens, que Solo a juste commis un craquage alimentaire de plus et ça explique au passage cette monstrueuse cicatrice.

- D’accord, chef. Mais je ne comprends pas pourquoi elle brouille les pistes par la suite ; je cite : “Nous gagnons Market Street par le cable car, après un peu de shopping - bon en fait le shopping c’était avant Lombard et Macondray, mais on s’en fout - et en fait on est repassés à l’hôtel entre le cable car et Market, et quelqu’un en a profité pour faire caca, mais on ne sait plus qui, c’est pas important” ; moi, ça, chef, ça m’embrouille !

- Un peu de psychologie, Da Silva. Organa était désorientée par le décalage horaire. De plus, elle a tellement mouillé sa culotte à Macondray Lane qu’elle a pu perdre un peu les pédales.

- Mais elle parle du Bouffon Vert qui cirait des chaussures en costard cravate sur Market Street ! Ils ont réservé une voiture pour le lendemain, et elle a donné de la pizza à Chewbacca !

- Et alors, vous voulez que j’appelle la DDASS pour gavage de Wookie à la pizza ? Vous commencez à me gonfler, Da Silva. Allez donc me chercher une Anchor Steam. Et heu… renseignez vous quand même sur Macondray Lane…

Tuyaux :

- Pour aller à Pier 33 où l’on embarque pour Alcatraz, nous avons pris la ligne F du tramway (descendre à Powell-Mason) qui est très sympa puisque les rames sont de vieux clous récupérés dans toute l’Amérique et même en Europe. Vous pouvez monter dans une rame milanaise du début du siècle dernier avec tous les panneaux en italiens, par exemple. Par contre, malgré les apparences, les systèmes merdiques de machine à sous pour avoir son ticket et de câble à la con sur lequel il faut tirer pour demander son arrêt ne sont pas d’époque. Sauf de la nôtre. Enfin, de ce curieux espace-temps parallèle au nôtre d’où semblent sortir les transports en commun de San Francisco.

- Je vous ai déjà dit que les transports en communs étaient merdiques ? Pour avoir un semblant de plan de lignes, trouver le SF Guide gratuitement dans les boîtes  journaux à tous les coins de rue (très malin, le système des boîtes à journaux, par contre - mais ce n’est pas la peine que la presse française réfléchisse à ses modes de distributions, non, c’est juste nous les crétins qu’achetons pas de journaux parce qu’on est profondément mauvais dans notre coeur). Pour avoir les horaires : hahaha ! Pour prendre le tram F sur Market Street : avoir beaucoup d’instinct pour répérer l’arrêt au milieu de la chaussée et avoir du bol pour que ce soit la bonne ligne.

- Alcatraz est surbooké, n’espérez pas y aller à l’improviste, réservez sur internet, par exemple. De plus, on ne peut pas embarquer un sac plus gros qu’un gabarit dessiné sur un panneau et il n’y a aucune consigne. Notre sac de rando 25 litres est passé sans problème. La poussette aussi, bien entendu, sur le plan de l’accès aux bébés et aux handicapés, c’est toujours prévu comifo par nos amis Ricains.

- Sur Fisherman’s Wharf, vous pouvez voir un mec qui découpe des crabes avec style, un peu comme Tom Cruise dans Cocktail, devant le restaurant Sabella & Latorre. Bien sûr, le crabe n’est pas donné, mais vous pouvez manger une soupe de clams dans un bol de pain pour moins de 8$.

- Macondray Lane commence comme une ruelle banale entre Leavenworth et Jones c’est au croisement avec Jones qu’il y a un petit porche en bois qui signale l’entrée de l’allée telle qu’elle est décrite dans les Chroniques de San Francisco. Enfin, justement, elle n’est pas tellement décrite et c’est en y allant que j’ai enfin compris à quoi c’était censé ressembler, avec les escaliers, et tout. C’est vraiment ravissant, tout à fait le genre d’endroit où situer un roman, ça tombe bien !

- Le Virgin de Market Street était en liquidation, il doit être fermé à l’heure qu’il est. Il paraît que c’est ma faute parce que je n’achète pas assez de disques. Mais quand j’en achète, ils disparaissent, comme le dernier Girls in Hawaii, qu’on a du oublier dans le lecteur du camion avec lequel on a fait le déménagement :cry:

10

06 2009

Biniou-Pannier

Quand je me suis mariée, à 22 ans, je me sentais tout à fait prête à m’engager pour la vie ; disons que ça me faisait bien moins peur que de prendre un crédit sur 30 ans. J’étais jeune, évidemment, mes collègues n’arrêtaient pas de me le répéter, mais j’étais très sûre de mon choix et je ne flippais pas le moins du monde.

Seulement, il y a une chose que je n’ai pas pu abandonner ausi facilement : je ne voulais pas quitter mon nom de famille. Mon nom, diantre !  Pour moi, Madame Biniou, c’était ma belle-mère, et quels que soient le respect et l’affection que j’ai pour elle, je ne pouvais pas me poser en homonyme comme si ça allait de soi. J’imaginais ma belle-famille au grand complet m’ouvrant les bras en proclamant : “Désormais, tu es une Biniou toi aussi, dansons tous ensemble pour célébrer ton initiation et sacrifions ce chaton” avec des masques ornés de symboles sur le visage et de grandes capes dorées*, et un frisson me parcourait l’échine. Non, non, non, j’étais et resterais une Pannier. Mais je tenais aussi à mon nouveau statut de femme mariée, d’autant plus intéressant qu’il jurait totalement avec mon look d’ado prépubère. Je décidai donc de me faire appeler Biniou-Pannier, ce qui provoqua à nouveau les sarcasmes de mes collègues, qui eux,  ne se mariaient que pour acheter des maisons. Je larguerais au besoin le nom de Pannier quand je me sentirai tout à fait prête.

Six ans après, je suis Madame Biniou à peu près partout où je vais. A la garderie, à la Sécu, à la banque, à la bibliothèque municipale et sur la liste d’attente de l’AMAP. Le Pannier** a dégagé plus ou moins spontanément. Il faut dire que pour avoir géré les inscriptions de plusieurs centres aérés à mon ancien boulot, et après avoir rempli des fiches où les membres d’une même famille avaient jusqu’à quatre noms différents (et après avoir failli devenir folle parce que Madame Martin, qui a repris son nom de jeune fille après son divorce,  est la mère du petit Jérôme Calot dont la soeur s’appelle Bousier parce qu’elle a le nom de son père, et que aucun d’eux n’à à voir avec le petit Martin Jérôme***, parce qu’à lui son nom de famille c’est Jérôme, mais son père s’appelle Granule, et que cette enveloppe avec des sous dedans signée “Pierogi” paie le mois d’avril du petit Mercadier parce que la monitrice ne sait pas qu’il s’agit d’une famile recomposée, sans parler de Mesdames Rosine et Charline Poussin et de leurs fils respectifs Jean-Gérard et Gérard-Jean), je trouvais plus charitable pour toutes les personnes qui ont et auront à s’occuper de Nibbler d’ici ses 18 ans de porter le même nom qu’elle et que son papa. Cependant, que ce soit clair, si je devais produire un jour quoi que ce soit pour la postérité, ce sera sous le nom de Maggie Pannier, faut pas déconner, non plus. (ça n’a rien à voir mais je viens de découvrir un poème sympa de Queneau au sujet de la postérité, tiens)

Nous gardons pourtant un attachement prononcé pour le Biniou-Pannier. Nous avons même failli donner ce nom à Nibbler, puis finalement non, pour que ce soit plus simple pour elle, et je sais que Doudou le regrette finalement - moi aussi d’ailleurs. Nous donnons du Biniou-Pannier dans nos courriers personnels et sur notre boîte aux lettres. Quand nous avons fait refaire nos cartes d’identité, chacun a mentionné le nom de l’autre en précisant qu’il s’agissait de celui du conjoint, comme le formulaire le permet. Curieusement, ça a marché pour moi, mais pas pour mon homme. J’ai son nom sur ma carte mais lui n’a pas le mien sur la sienne. Nous vivons dans une société sexiste de merde. C’est ma conclusion du jour.

* A moins que ce soit des masques dorés sur le visage et de grandes capes ornées de symboles, je ne sais plus bien - là je fais dans la référence culture à très très petit public

** Pannier, AMAP… Vous saisissez, hum ? Huhuhu

** *Maman, j’ai pas fait exprès, je te jure, je m’en suis aperçue à la troisième relecture****

**** Oui, j’ai relu trois fois et je suis sûre qu’il y a encore des fautes parce que je dors tellement mal en ce moment. Si vous voulez faire allusion au conditionnel et au futur de la fin du second paragraphe, ben je me suis vachement posé la question et je me la pose encore. J’attends de voir l’avis de Luthi - non, je plaisante :eek:

05

06 2009

Spotify, ton nouvel ami

Ami lecteur, tu aimes Deezer ?

Mords toi les lèvres, car tu es sur le point de lui faire de fréquentes infidélités.

Clique ici pour télécharger Spotify (la version gratuite suffit), qui est un deezer en plus rapide, plus beau, plus clair. D’un coup d’œil, tu verras tous les albums de l’artiste aimé, et ses singles, et les albums sur lesquels il chante en guest, et les compils…

Alors, il n’a pas certaines fonctions de Deezer, par exemple le zoli petit module qui permet d’assener la musique que tu aimes à tes lecteurs impatients,  mais Spotify connaît Juliette et le dernier alboum de Girls in Hawaii, LUI :cool:

spotify

(PS : ce billet est écrit à 01h29 à la faveur d’une insomnie épouvantable. merci de pardonner les fautes et les phrases incongrues et incontrôlées pouvant survenir, comme “tas d’hommes sur Nicolas Henri !!!”)

(PPS : quelqu’un est arrivé ici en tapant “pervers kiné” dans google. Lili, je SAIS que c’est toi :razz:)

02

06 2009
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