Archive for juillet, 2006

Diane emmène son chevreuil au zoo

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07 2006

Hou !

Dans la douzième scène de la Flûte Enchantée, Papageno, l’homme à plumes, tombe nez à nez avec Monostatos, le serviteur noir de Sarastro. Aucun des deux n’a jamais vu un olibrius pareil, chacun prend l’autre pour le diable et tente de l’effrayer. C’est poilant, et c’est dans la radio du jour…

ACTE I - DOUZIèME SCèNE

PAPAGENO
(de l’extérieur à la fenêtre, sans qu’on le voie tout de suite)
Où suis-je donc ? Où est ce que je peux bien être ?
Ah ah, ici je vais trouver des gens,
J’ose, j’entre.
Belle fille, jeune et pure,
Plus blanche encore que la craie…

MONOSTATOS, PAPAGENO
(se voyant, chacun étant effrayé par l’autre)
Hou ! ça c’est, le diable, sûrement !
ça c’est, le diable, sûrement !

PAPAGENO
Aie pitié !

MONOSTATOS
Aie pitié !

PAPAGENO
Epargne-moi !

MONOSTATOS
Epargne-moi !

PAPAGENO
Hou !

MONOSTATOS
Hou !

PAPAGENO
Hou !

MONOSTATOS
Hou !

MONOSTATOS, PAPAGENO
Hou ! Hou !

(Ils sortent tous deux en courant.)

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07 2006

Du beurre aux cochons…

Je photographie n’importe quoi en attendant de maîtriser les réglages… :)

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07 2006

Génial boudin

Dans la Flûte Enchantée de Mozart, le mystérieux et autoritaire Sarastro impose une curieuse épreuve à Tamino et à son compagnon Papageno : celle du silence.

Le jeune prince et l’emplumé ont pour consigne de se taire coûte que coûte - et Papageno a bien du mal… Comme d’habitude, il ne pense qu’à manger, tandis que son compagnon souffle mélancoliquement dans sa belle flûte toute neuve, ce qui a pour effet de faire accourir la pneumatique Pamina (selon le principe à présent bien connu du musicien aspirateur de gonzesses). Mais la pauvre princesse se fait remballer comme une pauvre tache : son Tamino reste obstinément muet, et elle se lamente (en fait elle va même tenter de mettre fin à ses jours, la pauvre)…

Voici la scène telle qu’elle est écrite dans le livret, et dans la radio, les extraits musicaux !

***

ACTE II - DIX-SEPTIèME SCèNE

PAPAGENO
Tamino, on ne déjeune pas ?
(Tamino souffle dans sa flûte.)

PAPAGENO
Continue donc à souffler dans ta flûte, moi je vais souffler
sur la bonne soupe. Monsieur Sarastro tient bonne cuisine.
De cette manière oui, je veux bien me taire, si je reçois toujours
d’aussi bons morceaux. Voyons maintenant si la cave
est aussi bien org a n i s é e. (Il boit.) A h ! c’est un vin divin !
(La flûte se tait.)

DIX-HUITIèME SCèNE

PAMINA (joyeuse)
Toi ici ? Dieux bons ! Merci à vous de m’avoir guidée sur
ce chemin. J’ai entendu ta flûte et, comme une flèche, j’ai
suivi le son. Mais tu es triste ? Tu ne dis pas un mot à ta
Pamina ?

TAMINO (soupire)
Ah ! (Il lui fait signe de partir.)

PAMINA
Comment ? Je dois t’éviter ? Tu ne m’aimes plus ?

TAMINO (soupire)
Ah ! (Il lui fait signe à nouveau.)

PAMINA
Je dois fuir sans savoir pourquoi. Tamino, noble jeune
homme ! t’ai-je blessé ? O ne fais pas davantage souffrir
mon coeur. Près de toi je recherche consolation, secours,
et tu peux faire encore souffrir mon coeur plein d’amour ?
Tu ne m’aimes plus ?

(Tamino soupire.)

PAMINA
Papageno, dis-moi, dis, qu’a mon ami ?
(Papageno mâche une bouchée, protège son repas
avec ses deux mains, et lui fait signe de s’en aller.)

PAMINA
Comment ? Toi aussi ? Explique-moi au moins la raison
de votre silence.

PAPAGENO
Chut ! (Il lui fait comprendre qu’elle doit partir.)

PAMINA
O, c’est plus que de la souffrance, plus que la mort !
(Pause.) Tamino mon aimé, mon unique !

No 17. Air

Ah je le sens, il a disparu
Pour toujours le bonheur de l’amour !

Vois, Tamino, ces larmes
Coulent pour toi seul, bien-aimé.
Si tu ne ressens pas le désir de l’amour,
Alors ce sera la paix, ce sera la paix dans la mort.
(Elle sort.)
Plus jamais, heures délicieuses
Vous ne reviendrez à mon coeur.

***

Je vous rassure, le beau Tamino sera bientôt délivré de son voeu de silence et sautera au cou de sa Pamina. Papageno, quant à lui, va trouver une femme oiseau pour faire une partie de plumes en l’air…

L’intégrale du livret de la Flûte Enchantée est ici !

24

07 2006

Keskecé, hm?

:] :] :] :] :]

Edit : Réponse :
C’est le carton qui contenait ça
:love:

19

07 2006

Atterrissage forcé

Après 10 jours de folie à manger des sardines grillées, prendre des autoroutes fermées au public, marier des Jolies Blondes et hurler dans mon petit top sexy-bleu-blanc-rouge, je me vois contrainte et forcée de redescendre sur Terre et d’essuyer, de front, le triste dénouement d’hier soir et mon retour au boulot après n’avoir dormi que douze heures depuis vendredi matin :]

J’ai grave les boules de cette finale gâchée, Zidane s’est grillé et MON Thuram a pleuré T_T

(à noter, ce petit lien hilarant vu chez l’Araignée ; j’espère que je me fais bien comprendre, hm??? :] )

Et hop ! Le top bleu-blanc-rouge est au placard pour deux ans - au moins…

C’était le côté pile. Côté face, on a des vacances brèves mais intenses, du Porto à volonté, la première soirée pyjama depuis une décennie - au moins - et surtout, surtout, le mariage de Jolie Blonde, où j’ai versé une douce larme, dansé jusqu’à 5 heures du matin et retrouvé mon Aventurier préféré, que j’ai omis de massacrer pour ces deux ans d’absence et qui m’a présenté sa Chérie ; et nous avons passé la soirée à nous congratuler mutuellement pour ce mariage auquel nous ne sommes pas complètement étrangers ma foi :]

Sur ce, je m’en vais retrouver Morphée pour un beau tour de cadran…

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07 2006

Visto no Porto

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07 2006
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