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Les folles aventures de la princesse Leia en Californie (5)

- Chef, vous m’avez demandé de reconstituer la journée du 17 mars 2009 mais les notes de la princesse Leia sont un peu confuses, regardez vous même !

- Ouvrez les yeux, Da Silva, il est écrit ici qu’ils sont allés à Alcatraz !

- Mais non, lisez la suite : il n’y avait plus de place dès 9h le matin. Ils ont seulement réservé pour le jeudi suivant, Han Solo a absolument voulu s’acheter un bretzel sur Pier 33, le bretzel était dégueulasse, il a voulu le jeter par terre comme cette barbapapa place de la Concorde en 2006, mais Skywalker l’en a empêché.

- Sale histoire.

- Ensuite, elle écrit qu’ils sont allés à pied jusqu’à Lombard Street, puis à Macondray Lane, et y’a une histoire avec un type dans son 4×4, qui demande pourquoi les gens viennent se prendre en photo à cet endroit là…

- C’est rien, ça, Da Silva, c’est juste un pollueur inculte.

- Oui, mais après ils redescendent sur Fisherman’s Wharf et Han mange un crabe à 50 000 dollars le kilo. Chef, c’est louche, ça, non ? Depuis quand ils ont les moyens ? Vous croyez pas que ça à voir avec le type au 4×4 ?

- Lisez plus bas. Organa avoue elle-même avoir labouré les fesses de Solo avec une pince de crabe pour le punir. Cela prouve qu’ils n’avaient pas les moyens, que Solo a juste commis un craquage alimentaire de plus et ça explique au passage cette monstrueuse cicatrice.

- D’accord, chef. Mais je ne comprends pas pourquoi elle brouille les pistes par la suite ; je cite : “Nous gagnons Market Street par le cable car, après un peu de shopping - bon en fait le shopping c’était avant Lombard et Macondray, mais on s’en fout - et en fait on est repassés à l’hôtel entre le cable car et Market, et quelqu’un en a profité pour faire caca, mais on ne sait plus qui, c’est pas important” ; moi, ça, chef, ça m’embrouille !

- Un peu de psychologie, Da Silva. Organa était désorientée par le décalage horaire. De plus, elle a tellement mouillé sa culotte à Macondray Lane qu’elle a pu perdre un peu les pédales.

- Mais elle parle du Bouffon Vert qui cirait des chaussures en costard cravate sur Market Street ! Ils ont réservé une voiture pour le lendemain, et elle a donné de la pizza à Chewbacca !

- Et alors, vous voulez que j’appelle la DDASS pour gavage de Wookie à la pizza ? Vous commencez à me gonfler, Da Silva. Allez donc me chercher une Anchor Steam. Et heu… renseignez vous quand même sur Macondray Lane…

Tuyaux :

- Pour aller à Pier 33 où l’on embarque pour Alcatraz, nous avons pris la ligne F du tramway (descendre à Powell-Mason) qui est très sympa puisque les rames sont de vieux clous récupérés dans toute l’Amérique et même en Europe. Vous pouvez monter dans une rame milanaise du début du siècle dernier avec tous les panneaux en italiens, par exemple. Par contre, malgré les apparences, les systèmes merdiques de machine à sous pour avoir son ticket et de câble à la con sur lequel il faut tirer pour demander son arrêt ne sont pas d’époque. Sauf de la nôtre. Enfin, de ce curieux espace-temps parallèle au nôtre d’où semblent sortir les transports en commun de San Francisco.

- Je vous ai déjà dit que les transports en communs étaient merdiques ? Pour avoir un semblant de plan de lignes, trouver le SF Guide gratuitement dans les boîtes  journaux à tous les coins de rue (très malin, le système des boîtes à journaux, par contre - mais ce n’est pas la peine que la presse française réfléchisse à ses modes de distributions, non, c’est juste nous les crétins qu’achetons pas de journaux parce qu’on est profondément mauvais dans notre coeur). Pour avoir les horaires : hahaha ! Pour prendre le tram F sur Market Street : avoir beaucoup d’instinct pour répérer l’arrêt au milieu de la chaussée et avoir du bol pour que ce soit la bonne ligne.

- Alcatraz est surbooké, n’espérez pas y aller à l’improviste, réservez sur internet, par exemple. De plus, on ne peut pas embarquer un sac plus gros qu’un gabarit dessiné sur un panneau et il n’y a aucune consigne. Notre sac de rando 25 litres est passé sans problème. La poussette aussi, bien entendu, sur le plan de l’accès aux bébés et aux handicapés, c’est toujours prévu comifo par nos amis Ricains.

- Sur Fisherman’s Wharf, vous pouvez voir un mec qui découpe des crabes avec style, un peu comme Tom Cruise dans Cocktail, devant le restaurant Sabella & Latorre. Bien sûr, le crabe n’est pas donné, mais vous pouvez manger une soupe de clams dans un bol de pain pour moins de 8$.

- Macondray Lane commence comme une ruelle banale entre Leavenworth et Jones c’est au croisement avec Jones qu’il y a un petit porche en bois qui signale l’entrée de l’allée telle qu’elle est décrite dans les Chroniques de San Francisco. Enfin, justement, elle n’est pas tellement décrite et c’est en y allant que j’ai enfin compris à quoi c’était censé ressembler, avec les escaliers, et tout. C’est vraiment ravissant, tout à fait le genre d’endroit où situer un roman, ça tombe bien !

- Le Virgin de Market Street était en liquidation, il doit être fermé à l’heure qu’il est. Il paraît que c’est ma faute parce que je n’achète pas assez de disques. Mais quand j’en achète, ils disparaissent, comme le dernier Girls in Hawaii, qu’on a du oublier dans le lecteur du camion avec lequel on a fait le déménagement :cry:

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06 2009

Les folles aventures de la princesse Leia en Californie (4)

Les quelques clients de l’Olympic Café ne pouvaient s’empêcher de lorgner la première banquette sur la gauche, sur laquelle un animal velu lapait du lait à la Blédine pendant que trois personnages saugrenus se gavaient de pancakes à la banane : un Jedi, un bellâtre et quelqu’un qui n’avait même pas honte de porter deux énormes macarons sur sa tête. Seule la serveuse, professionnelle, réussissait à garder son sérieux tandis qu’elle allait remplir périodiquement leurs mugs d’un café aussi abondant que dégueulasse. De même, elle resta de marbre lorsque Luke, vibrant de générosité, la gratifia d’un “keep the change !” princier alors qu’il manquait précisément cinq bons dollars pour que son règlement soit exact.

Mortifié d’avoir passé pour un parfait imbécile, Luke retrouva cependant le sourire quand nos héros s’aventurèrent dans le métro en quête du Café Floré (disons que ça se produisit après qu’on eut compris le fonctionnement des bornes de change, puisqu’il faut payer le métro en quarters et qu’il est nécessaire en premier lieu de comprendre et comment changer des billets de 5 dollars en pièces de 25 cents - et il fallait bien deux ingénieurs et un bébé de 14 mois pour trouver la solution de l’énigme).

Après, tout devint simple. Descendre du métro à Castro St Station. Déplier son plan pour savoir de quel côté partir sur Market. Attendre environ 12 secondes. Dire bonjour au petit vieux à lunettes roses qui vient spontanément vous aider. Ecouter ses indications. Dire au revoir et le regarder partir. Attendre 25 secondes. Le regarder faire demi-tour en clopinant à toute vitesse. L’écouter s’excuser de son erreur. Partir du bon côté.

(Impossible de crever la gueule ouverte, perdu au milieu de San Francisco. On reste encore moins longtemps debout avec un plan à la main, que vivant sur la bande d’arrêt d’urgence de l’A7 un samedi de chassé-croisé.)

Le café Floré est sous une serre, ce qui rappelle de merveilleux souvenirs de Noël à la princesse Leia. Fort curieusement, l’endroit n’est pas prévu pour les poussettes, et on aurait renoncé à y entrer, si un client n’en était pas sorti pour signaler son départ imminent et réserver sa place à nos aventuriers ravis (impossible de crever la gueule ouverte, ma brave dame). Il apparaît que si les trios mixtes accompagnés de bébés sont plutôt exotiques en ce lieu, il y est encore plus étrange d’y boire des pintes d’Anchor Steam à dix heures du matin. Qu’importe, pensait Leia, j’assume ma différence - même si cette pendule, là au mur, me fait un peu peur.

Après ce petit stimulant, Han, Luke, Leia et Chewbacca suivirent, pédibus, un itinéraire musclé qui consistait à grimper jusque sur Tank Hill, admirer la vue circulaire sur San Francisco et sa baie, voir une maison bleue accrochée à la colline, descendre la poussette à bras dans un chemin caillouteux, dégringoler jusqu’à Golden Gate Park et échouer à louer des vélos avec porte-bébé selon le vieil adage “Il y a plus de chiens que d’enfants à San Francisco”. Au Café Cole, ils mangèrent de très bons sandwiches en admirant la fresque de l’évolution de l’univers, mais se firent considérablement arnaquer sur le pourboire. De plus, Han n’osa pas commander un jus d’herbe de blé et s’en plaignit généreusement pendant tout le reste du séjour.

Restaurés, les trois amis et demie s’engagèrent dans le parc, complètement désemparés par ses proportions et par le fait qu’il soit traversé par des voitures (c’est que le parc Mistral est juste un peu plus petit). Han et Luke avaient aussi un peu peur de la faune locale, mais pas Leia et Chewabacca qui n’ont jamais faibli devant quelques zombies sapés comme des vampires. Un peu plus loin, devant le California Academy of Sciences, une dame attendait, élégamment déguisée en méduse :

- Nothing religious, it’s my friend’s birthday and he likes jellyfish !

On eu tout le temps de s’étonner des oiseaux du coin d’où sortaient d’étranges bruits, pendant que Chewbacca profitait de la faiblesse de Luke qui avait accepté de lui faire monter et descendre indéfiniment les escaliers du Temple of Music. Une fois que son parrain n’a plus eu une seule vertèbre en place, la Créature capitula et tout le monde se dirigea vers le Japanese Tea Garden. De charmantes jeunes filles en kimonos servirent du thé vert en s’extasiant sur la bouille du Wookie (kawaii !), jusqu’à ce que celui-ci se mette un doigt dans le nez. Han et Leia étaient honteux, mais Luke se délectait de son fortune cookie qui lui promettait la réalisation de son vœu le plus cher.

On rentra ensuite en bus, mais non sans s’arrêter au Japan Center pour acheter des bento et manger des ramens. Un peu revêche, la serveuse s’égaya pour de bon lorsque Chewbacca lui lâcha un énorme “Sankiou”, exploit notoire et à ce jour non renouvelé. Il fallu à tous les quatre beaucoup de courage pour regagner l’hôtel, et on s’effondra à nouveau entre les draps avant dix heures du soir.

Tuyaux :

  • A l’Olympic Café (553 Geary St), l’accueil est sympatique et le petit-dej pas trop cher (compter 40$, pourboire inclus, pour trois + un bébé) ; réhausseur fourni pour Nibbler
  • Payer son ticket de métro est une vraie galère. Conserver chaque quarter et y veiller comme à la prunelle de ses yeux. Jamais vu un système aussi merdique…
  • Le type du Café Cole n’est pas très sympa, et il s’octroie un pourboire exorbitant. Recompter.
  • Les bento sont ridiculement peu chères à la supérette du Japan Center. 14$ pour deux bento + leur élastique + leur petit sac. Faire un stock : je regrette chaque jour de ne pas en avoir pris plus…
  • Les fortune cookies ne disent pas toujours la vérité. Enfin, pas à court terme. Et c’est pas remboursé. Mefiat.
  • Il y avait de très jolis bonzaïs au Japan Center. Onii-chan était plus que tenté, mais faute d’info sur le moyen de faire rentrer des végétaux en France, il n’a pas pris le risque. Si quelqu’un connaît la législation en la matière…

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05 2009

Les folles aventures de la princesse Leia en Californie (3)

Au beau milieu de la nuit (c’est à dire vers minuit, heure locale), Chewbacca se mit à hurler à la mort. Han et Leia le bercèrent, sans succès, jusqu’à ce que Luke, qui dormait se réveillait dans le lit voisin, se retourne avec un grognement. Chewie, interloqué par ce son viril, cessa immédiatement de pleurer et commença à gazouiller avec enthousiasme. Recouché d’autorité dans son super-lit-tente-Eveil&Jeux, il se rendormit et les trois autres l’imitèrent immédiatement.

A l’aube, comme tout le monde était réveillé, on commença par baigner la bestiole, qui sentait le fennec après plus de 48h sans avoir été lavé. Ensuite, Luke, guidé par le souvenir de son premier passage à San Francisco, emmena tout le monde chez Max pour un premier contact avec les pancakes aux blueberries qu’il vantait auprès de ses amis depuis deux ans. Han et Chewbacca, malgré leur heureux caractère, encaissaient mal le décalage horaire et se montrèrent plutôt déplaisants pendant le petit déjeuner mais un bon dodo dans la poussette et une première colline à escalader leur rendit leur bonne humeur respective.

Leia (responsable “tourisme” de l’expédition) voulait visiter Grace Cathedral ; malheureusement, nous étions dimanche matin et la messe était en cours. Après avoir apprécié quelques minutes les performances exceptionnelles de la chorale, on sortit et on alla se prendre en photo devant la “Fountain of the Tortoises” non loin de là. On s’interrogea sur la présence, au croisement de California et de Powell*, d’un genre de Manoir Wayne ; puis on redescendit sur China Town pour se diriger doucement vers Fisherman’s Wharf.

Sur Pier 39, une énorme jetée tout en bois clafie de commerces (un peu comme Main Street chez Disney), on trouva un petit resto où manger un sandwich au poisson pané. Petit incident : Han, s’appuyant sur la table pour se lever et aller on se sait où, renversa son Ancho Steam toute neuve. Les larmes aux yeux, il refusa l’offre que lui faisait le serveur de la renouveller. On vit sur la note, en partant, que la bière gaspillée n’avait pas été facturée. Classe.

Après avoir photographié les touristes photographiant les otaries qui font du gras sur leurs pontons, Han, Luke, Leia et Chewbacca reprirent leur marche le long de la côte pour gagner, après la Marina, un endroit fabuleusement “Facteur Cheval” : un orgue à vagues, tuyaux plongés dans l’océan garnis de pierres tirées d’un ancien cimetière. L’ensemble est censé produire des sons au gré de la marée. Collant son oreille contre plusieurs tuyaux, Leia entendit en effet quelques glouglous et d’étranges sifflements. On supposa qu’il était nécessaire d’y rester une heure ou deux pour apprécier les capacités de la construction, mais on avait déjà pris plusieurs rincées, il menaçait de pleuvoir à nouveau et Chewie commençait à braire de faim.

Au retour, les voyageurs eurent un instant la folle idée de prendre le cable car pour retourner à l’hôtel, jusqu’à ce qu’ils voient la file d’attente. FInalement, le bus 30 les déposa à Union Square. Après avoir connu les bus mauriciens, Han et Leia constatèrent que les bus de San Francisco étaient à peine plus récents et le système de paiment tout aussi aléatoire ; les chauffeurs, en revanche, paraissaient beaucoup moins sympatiques. Un peu de repos, un repas vite avalé sous le regard peu aimable de la serveuse du Pine Crest, et on se coucha absolument exténué.

Tuyaux :

  • Lonely Planet = bien. Guide du routard = pas bien. Pour avoir emporté les deux, nous constaterons tout le long du voyage que le premier est une mine d’infos tandis que le deuxième pue du cul. Déjà, il y a seulement une dizaine d’entrées par lettre dans l’index, autant dire qu’on ne retrouve jamais ce dont on a besoin au moment où on en a besoin. Ensuite, pour ne donner qu’un exemple, là où le Lonely se fend d’un paragraphe d’explications, le Routard expédie cavalièrement en deux mots des trucs que ça me faisait plaisir de voir, comme Macondray Lane, et ça, je ne pardonne pas.
  • A San Francisco, emmène ton poncho. Je n’ai pas regretté une seconde l’achat d’une nouvelle gore-tex rembourrée de Thermolite. Il fait chaud au soleil. Le soleil se cache, il fait froid. Il y a du vent. Il se met à pleuvoir pendant 1/2 heure. Le soleil revient, il fait chaud à nouveau. Je n’ai pas mis plus d’une paire d’heures ma veste de printemps en coton. Protection pluie de poussette indispensable.
  • Je me barre, je dois faire les courses avant d’aller chercher Nibbler à la garderie, j’ai pas relu, corrigez mes fautes, merci.

* C’était en fait le Pacific Union Club

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04 2009

Les folles aventures de la princesse Leia en Californie (2)

Réveillés de bon matin par la sonnerie rafraîchissante du nouveau portable de pouffe de la princesse, Leia, Han et Chewie se toilettèrent rapidement en attendant l’arrivée de Luke. Il débarqua bientôt en compagnie d’un autre Jedi francilien qui s’était porté volontaire pour lui servir de taxi, afin qu’ils puissent échanger pendant le trajet de hautes considérations techniques sur les vestiaires de leur club de rugby.

Malgré l’aide de la Force, le chargement des bagages dans le vaisseau fut compliqué par la résistance du coffre qui refusait de s’ouvrir. Leia y flanqua sans sommation un coup de pistolaser et le problème fut résolu ; mais Luke lui jeta un regard noir et lui conseilla froidement de ne pas emporter ce genre de jouet en cabine.

Une fois que l’ami de Luke les eut déposé à l’aéroport, les voyageurs subirent une première déconvenue : la politique des aéroports de Paris ne les autorisaient pas à garder la poussette de Chewbacca jusqu’à la porte de l’avion. Leia promit d’envoyer un email d’insultes au service concerné tandis que Han se résolvait courageusement à porter le wookie en écharpe, ce qui n’était pas très confortable puisqu’il manquait sans arrêt de s’étouffer avec le pelage soyeux de l’animal.

Dans l’avion pour Heathrow, Chewbacca au mieux de sa forme broya le gobelet en plastique de la princesse et tous deux furent arrosés d’eau froide.

En Angleterre, la première chose que vit Leia fut un turban fushia sur la tête d’un agent de l’aéroport.

Au contrôle de sécurité, on obligea Luke à boire le lait de croissance de Chewie, jusqu’à ce que Leia réalise que les bouteilles n’étaient pas refermables et ordonne que l’on jette le tout à la poubelle ; elle alla en râlant racheter du lait de croissance à la boutique duty-free - et en profita pour prendre aussi des biscuits apéritifs bio pour bébé, à la carotte.

On mangea dans un resto au long cou, puis on embarqua - enfin - dans le Londres-San Francisco.

Pour la suite de l’histoire, voilà une petite vidéo en temps réel des 10 heures de vol :

… Nan, j’déconne.

Mais voici la banquise : la banquise, les gens ; les gens, la banquise :

A San Francisco, le quatuor épuisé par 10 heures de visionnage de films d’action en VO non sous-titrée (les anglais n’ont pas de sourds, apparemment) démissionna de son idée initiale de gagner l’hôtel en BART et héla un taxi. Une fois les affaires déballées et malgré une fatigue générale assez évidente (les nattes de Leia, déroulées, pendaient lamentablement sur ses épaules), on ne pu résister à l’attrait d’une toute première Anchor Steam, mais moins d’une heure plus tard, écroulés dans leurs lits, Han, Luke, Chewbacca et Leia dormaient comme des sonneurs.

Tuyaux :

  • Une écharpe de portage est tout à fait utile à Roissy, une fois les bagages enregistrés, avec un bébé qui ne marche pas encore. Gros cons de français !
  • Pas la peine d’acheter du lait en bouteille si on passe par Heathrow… Il faudra toutes les goûter au contrôle de sécurité… donc le lait est foutu ! Gros cons d’anglais ! Ce n’est pas perdu pour tout le monde : on peut en acheter dans les boutiques de l’aéroport.
  • Pendant le voyage en avion, Nibbler pour qui nous n’avons pas payé de place assise est installée dans un transat sur un plateau devant nos sièges. C’est vraiment pas mal. Les hôtesses peuvent réchauffer du lait et des petits pots au micro-ondes.
  • Le taxi nous a emmenés de l’aéroport à Union Square pour 50 dollars, mais c’est parce que ^ ^ a été généreux en pourboire. Afin de ne vexer personne je ne préciserai pas que le tarif kilométrique était beaucoup moins élevé qu’à Paris et ce, en provenance d’un aéroport et en début de soirée, et que nous n’avons même pas eu de remarque acerbe à propos du volume des bagages.
  • Le Union Square Plaza Hotel est très bien situé (à deux blocs de Union Square), propre quoiqu’un peu défraîchi et pas cher : 79 dollars la nuit pour une chambre à deux lits doubles et salle de bain avec baignoire. Très bon la baignoire quand on voyage avec un bébé !
  • Le lit pop-up d’Eveil et Jeux est moins cher qu’un lit parapluie, beaucoup moins encombrant et beaucoup plus léger. Nous l’avons fait rentrer dans notre sac de montagne 60 litres et voilà !
  • Le décalage horaire dans ce sens est un vrai bonheur. Nous avons décollé d’Heathrow à 15h ; je n’ai pas fermé l’œil dans l’avion et une fois à San Francisco, j’ai fait une nuit quasi comme d’habitude : 21h - 6h, ça reste un horaire normal !
  • Avoir des écouteurs pour remplacer le casque audio fourni dans l’avion si on veut entendre quelque chose au film…

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04 2009

Ouais, j’étais pas là

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Ils sont fous ces anglais

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