Posts Tagged ‘cafard’

Marmotte en rogne

On se pèle, aujourd’hui y’avait un vent qu’on se croyait à Bagnols sur Cèze, tu parles d’un plaisir, et puis mon bus n’est pas passé, mon ORL est un pauvre type, son produit ça brûle en plus, et j’ai un aphte qui me fait mal, malgré 7 euros déboursés dans un produit exprès, et puis Doudou a toujours pas de certitude pour son stage, y’a la vaisselle à faire, j’ai pas envie d’aller au bad, Arthur passe toujours à la télé, j’ai des draps à étendre et j’ai horreur de ça, le copain du voisin a encore poussé des cris dans le couloir, j’ai les cheveux sales, faut trier 6 mois de papiers importants, y’a les ordures ménagères à payer, le téléphone sonne tout le temps pour rien, j’ai toujours pas grossi et de toute façon la balance est cassée, et chez Bouygues ils sont trop cons, mon oranger a des moisissures, moi aussi j’aimerais bien voir la Nouvelle-Zélande, et puis les zubiaux n’existent pas.

MAIS j’ai réussi à récupérer Totoro.

24

01 2005

Avec des pincettes (post mauvais pour mon poil)

Je suis de mauvais poil.

C’est peut-être du au fait que j’ai du me lever bien trop tôt pour aller à l’hopital pour faire ma visite bimestrielle.

C’est peut-être du au fait que j’ai attendu presque une heure et que je n’arrivais pas à me rendormir dans ce moche fauteuil, pourtant spacieux et confortable.

C’est peut-être du au fait que les hopitaux sont tellement moches qu’on dirait que c’est fait exprès; sinon qui aurait l’idée d’associer du lino orange avec une balustrade verte?

C’est peut-être du au fait que je me suis emmerdée en attendant, parce que je n’ai vu aucun écureuil par la fenêtre, et que j’avais pas envie de prendre mon bouquin, parce que Zola, il commence à me gonfler avec son Angélique ingénue.

C’est peut-être du au fait que je déteste cette ambiance, quand on attend chacun dans sa salle pour ne pas se passer nos cochonneries et qu’on s’entend sans se voir, c’est horripilant.

C’est peut-être du au fait que j’ai été chiante avec le docteur, et qu’il l’a remarqué.

C’est peut-être du au fait que j’aime bien la kiné, mais pas sa méthode douce; je suis une bourrine, moi.

C’est peut-être du à cette bêcheuse qui toussait dans la salle d’à côté, et qui m’a croisée sans me dire bonjour. Bêcheuse, va.

C’est peut-être du au fait que quand j’ai récupéré ma voiture sur le parking, elle était pleine de poussière parce qu’un type utilisait une souffleuse juste à côté, on se demande pourquoi faire.

C’est peut-être du à cette saleté de temps de merde. Parfaitement, de merde.

C’est peut-être du à ces cheveux imbéciles qui n’en font qu’à LEUR tête, alors qu’ils poussent sur LA MIENNE.

C’est peut-être du à mon manque de sommeil, et quand j’aurai dormi, je serai peut-être fraîche comme une rose et raisonnablement aimable.

J’essaie, je reviens après.

08

12 2004

Comme un lac…

J’ai fait ma flemmarde: lever à 13h aujourd’hui. Le mieux, c’est que j’aime même pas besoin de faire la fête pour y arriver.

Message personnel à Jean-Pierre Jeunet: j’ai entendu la musique d’Un long dimanche… sur France Inter, et j’ai su qu’une fois de plus, j’étais tombée amoureuse de ton film. Il faut que j’y retourne. Je veux revoir le vent dans les blés quand ils viennent chercher Clovis Cornillac.

Un grand merci à la cire orientale: que de souffrance, mais quel résultat!

Vers 17h, petit coup de blues. Quand j’était à la fac, un prof nous a expliqué qu’un lac, c’est vivant: les eaux doivent se retourner cycliquement, dessus-dessous, dessous-dessus (Lily, si tu me lis… ) . Sinon, le lac est mort. Le lac du Bourget était en train de mourir avant que l’on fasse gaffe à ne plus trop le polluer.

Je suis un lac vivant, et en ce moment, j’ai les abysses à la surface. Mais je sais ce qui me fait du bien. J’ai donc marché jusqu’à l’intermarché (je n’étais pas sortie encore) pour m’acheter un magazine concon et des pailles d’or, puis je suis rentrée chez moi, je me suis fait couler un bain brûlant, et je me suis mise dedans pour lire mon “20 ans”. Du coup, maintenant, je sais “comment les faire craquer”, ça va me servir (je savais pas faire).

Merci à “20 ans” pour la grosse latte à Guy Carlier. Déjà la dernière fois, y’avait un bon coup sur le bec de Florent Pagny. Si ça continue, je vais m’abonner, moi!

Maintenant que je suis calmée (pour ne pas dire: ramollie), je vais me botter un peu les fesses et finir un cadeau urgent.

En revenant de l’inter j’ai compris qu’il n’était pas question que je trouve du travail avant Noël et qu’on reste encaqués à Bordeaux; mais qu’au contraire, on va manger des marrons grillés sur les Eleph’, écouter le carillon et voir les lumières du boulevard de la Colonne; et puis j’emmènerai ma grand-mère voir Un long dimanche…

24

11 2004
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