Archive for juin, 2005

Je deviens écolo (3)

Il paraît que les gels douches sont pleins de saloperies qu’on retrouve ensuite dans nos urines, notre peau, notre foie… Enfin, c’est ce qu’en dit Greenpeace.

En outre, ils sont contenus dans des bouteilles en plastique, et si c’est comme pour les yaourts, leur élaboration et leur transport correspond à des trajets invraisemblables, probablement en camion, puisque le ferroutage n’est toujours pas au point.

J’ai donc décidé de tester le savon d’Alep. Encore plus vieux que le savon de Marseille, si j’en crois ce que j’ai lu sur le net, il est naturel et merveilleux pour la peau.

J’ai acheté un savon d’Alep dans un magasin bio - avec un kopin qui m’a dit: “je me demande pourquoi dès que c’est bio, faut que ça soit biscornu” - oui, le savon d’Alep est un espèce de cube tout pas droit. J’ai du réinstaurer l’usage du gant de toilette (merci les gens qui nous ont offert plein de blanc pour notre mariage!!!), même si Doudou dit qu’il n’en a pas besoin, parce que ça mousse moins qu’un gel douche. Eh bien, vous le croirez ou non, mais ma peau naturellement sèche est toute douce depuis quelques jours. Elle ne tire pas en sortant de la douche, elle n’a plus son aspect “crocodile albinos”, même sur la figure - et ailleurs aussi, c’est confort!

Et bien entendu, c’est bien moins cher que du gel douche. Je vous le recommande!

Un bémol cependant. Je n’ai pas pu trouver d’indication sur le lieu de fabrication de mon savon, mais il y a des chances qu’il vienne de Syrie, donc mon petit discours sur les transports de tout à l’heure était parfaitement vain…

Pffff c’est pas facile toute les jours de se mettre au vert…

10

06 2005

Pour Aya

09

06 2005

Chenau

07

06 2005

Week-end: rapport de police

Vendredi, 21h30.

Arrivée à Tours-en-Savoie après 4 heures de route.
Ma Môman émet quelques hoquets difficilement maîtrisés à la vue de mes pauvres cheveux. Il est vrai que mon henné est encore un peu récent. Après quelques shampooings, le ton “queue de vache” aura (sans doute) laissé place à un enviable reflet auburn.

Vendredi, 23h.

Doudou me force à prendre une douche sous prétexte que ça détendra mon dos, qui me fait souffrir depuis le matin. Sauf que chez mes parents, c’est une Bozzodouche. Qui passe du froid au brûlant puis à nouveau au froid, sans intervention de la main humaine. Au final, je suis folle de rage à force de me brûler, et j’ai toujours mal aux omoplates.

Samedi, 8h05.

Doudou se lève pour aller faire un glacier avec Tom et Lily et son Papa. Lily, elle, elle aime mes cheveux.

Samedi, 10h.

Je me rendors.

Samedi, 14h.

Titou fait une démonstration de vélo sur la place de l’Europe. Je bois un verre avec Domi à la terrasse d’à côté. J’apprends que certains morceaux de musique sont tabous dans la famille.

Samedi, 18h.

Ma Mère-Grand trouve que la vie de femme de fonctionnaire ne comporte rien qui vaille le coup d’avoir mal au dos à force d’angoisse. J’enrage. L’ennui avec les gens qui ont fait la guerre et la lessive à la main pendant la moitié de leur vie, c’est que rien ne les défrise.

Samedi, 18h30.

Domi arrive avec Ernest, mon vieux poupon noir, qui ne sent plus le chocolat et dont l’oeil droit ne ferme plus. Il a été victime de racisme à l’école maternelle publique de Jacob-Bellecombette: les gosses le jetaient contre le mur.

Samedi, 21h.

Ma Môman reçoit deux beaux cadeaux d’anniversaire en avance.

Dimanche, 00h.

Je dors. Je me suis calmée. J’ai décidé qu’on irai dans un endroit chouette et qu’on pouvait de toute façon se débrouiller avec un seul salaire d’ingénieur. Même à trois…

Dimanche, 10h30.

Je viens d’émerger et il se passe quelque chose. Un hélico de la gendarmerie survole le flanc de la montagne pendant plus d’une demi-heure. Mon oncle et néanmoins maire n’est au courant de rien. Nous n’aurons pas d’explications.

Dimanche, 13h.

Pauvre petit lapin. Tellement bon, mariné au vin rouge.

Dimanche, 15h.

Création artistique * au creux du hamac.

Dimanche, 16h.

Où il est question de faire caca dans une boîte aux lettres.

Dimanche, 17h

Tinus n’a pas obtenu la mention très bien à son examen de piano. De toute façon, j’ai jamais aimé les profs de musique et j’ai toujours pensé que le Conservatoire servait à mettre les enfants en conserve.

Dimanche, 17h20.

Je récupère Doudou à moitié cuit.

Dimanche, 19h.

Halàlà, ma brave dame, et les sacs plastiques qui se font de plus en plus rares.

Dimanche, 21h.

Mais bon sang, on n’y est pas encore, en Guadeloupe!

Lundi, 00h30.

Arrivée à Montpellier. J’ai conduit tout le long. Mais à l’aire de Mornas Village j’ai bu un double expresso…
Le frigo a besoin de moi. A intervalles réguliers, il se met à faire un boucan infernal, et ne s’arrête que si je pose un pied dans la cuisine. Si ça continue, je vais bientôt être mûre pour me lever quatre fois par nuit pour les têtées…

Lundi, 04h.

Le miracle qu’on attendait plus: je m’endors. Puissant, le café de Mornas.

* Si vous ne pouvez pas lire ce (gros) fichier, vous pouvez télécharger ici VLC Media Player qui lit la plupart des vidéos sans soucis!

06

06 2005

Culture extensive de soleils

06

06 2005

Petits rêves sans conséquences

C’est rageant de se sentir de mieux en mieux ici et de se dire qu’il va falloir partir dans 3 mois. Je viens de m’inscrire à la médiathèque et je suis ravie d’y aller en un saut de bus. Il y a deux écureuils dans le pin juste sous notre terrasse et nous passons de longs moments à nous extasier sur leur agilité et la joliesse de leur pelage et de leurs petites mains. J’ai repéré ce matin que nous étions tout près d’un marché et j’ai envie d’aller acheter plein de légumes - qui m’offre un caddy??

Notre quartier est idéal: pas vraiment en ville et pas trop à l’écart. Il y a sur le chemin de l’arrêt de bus une petite maison entourée de vignes. Il n’y a aucun bruit, à part le chant des oiseaux. Notre appart a l’avantage d’être très frais par rapport à la température extérieure. On s’est remis à acheté du pain, ce qu’on ne faisait plus à Bordeaux car il fallait prendre la voiture.

C’est difficile d’imaginer un endroit où l’on serait mieux qu’ici. Mais comme je faisais remarquer hier à Doudou, on se trouve beaucoup mieux installés qu’à Gradignan, mais quand on y était, on se disait tout le temps qu’on était tout bien!

Je vais essayer de rêver à ce qui pourrait être aussi agréable, voire plus.

Une ville grande, mais pas trop. Il faudrait un bon cinéma pas trop cher, comme le Jean Eustache, l’Utopia ou le Diagonal. Qu’on puisse voir des films en VO. Je crois que le contraire me manquerait énormément!

Comme ici, ne pas avoir à sortir la voiture. Que Doudou puisse aller au travail en vélo et moi en bus (et que j’aie un travail!). Des petits commerces en bas de chez nous, et un Carrouf pas loin pour les grosses courses bimestrielles. Un marché. Un kiné, une pharmacie.

Si je devais définir un appart plus agréable que notre actuel, je pense que je le situerait dans une vieille maison, mais avec une installation moderne (pas comme à Gradignan où l’électricité était vraiment pourrie!) et des doubles-vitrages. Un balcon spacieux, pour accueillir toutes mes plantes, ou mieux, un petit jardinet, que je puisse cultiver de grosses tomates en terre (ici on a deux pieds de tomates cerises en pots) et peut-être même d’autres légumes! Une petite grille en fer à l’entrée du jardin. Une cheminée!

De gentils voisins. Des arbres. Du beau vieux carrelage et de jolies faïences dans la salle de bain. Du parquet dans la chambre. Pas de saloperie d’interphone! La freebox… Pas trop de chaleur l’été, merci. Pas de mistral l’hiver. Pas d’inondations.

On attend la liste des postes disponibles. Si seulement ça pouvait être sur la côte Atlantique, ou en Savoie…

C’est affreux de ne pas savoir ce qu’on va faire de nous, de ne pas pouvoir choisir, ou si peux, là où nous allons vivre. Mais si Doudou n’était pas fonctionnaire, il serait au chômage en septembre… Alors… On peut pas se plaindre…

03

06 2005

Wou!

Je suis un peu à plat ce soir!

Il faut dire que j’ai du dormir 3 heures cette nuit, et une toute petite heure ce matin, jusqu’à ce que les messieurs qui réparaient l’aération ne sonnent pour savoir si ça faisait du bruit chez moi.

Malgré tout, je suis sortie précipitamment à 16h pour aller en ville m’inscrire dans une agence d’intérim, comme si ma vie en dépendait - aors que j’aurais pu le faire il y a deux mois…

Je crois que j’ai une façon un peu spéciale d’encaisser le stress!

Déjà il y a trois ans, les deux semaines précédant notre mariage civil, alors que j’habitais toute seule à Bagnols, je n’ai plus pu dormir dans ma chambre. J’ai campé dans le salon jusqu’à l’échéance. Au début, je n’avais même pas déplié le canapé. Il me semblait que si je me couchais dans mon lit, le temps ne passerait jamais…

Je m’en vais faire une bonne petite soupe poire-patate douce pour nous réconforter!

02

06 2005

Déception récurrente…

On avait espoir… on a été déçus quand Bush a été réélu.

On avait espoir… on a été déçus quand on a vu Ratzinger apparaître au balcon.

On avait espoir… on a été déçus quand on a vu gagner le NON.

On avait espoir… on a été déçus quand on a appris, ce matin même, que le poste pour Doudou à Montpellier était supprimé par le ministère.

Alors maintenant, on ne sait pas où on va tomber en septembre, on a juste espoir de ne pas être déçus encore…

(Et c’est un peu nul parce que mes droits au chômage se terminent justement fin août et que je vais devoir recommencer ma recherche d’emploi de zéro, sans allocations…)

01

06 2005

Baby you can drive my soucoupe

01

06 2005
  • Catégories

  • Méta

  • Archives



  • Google Analytics Alternative