De Pavlov et de Pearl Buck

“Tu ne seras heureuse que lorsque tu auras compris que la vie est triste. Regarde-moi, Petite Soeur. Que de rêves j’ai faits, que d’espoirs, avant d’avoir compris que la vie est triste! Après cela j’ai cessé de rêver, je n’espérais plus. Maintenant les bonnes choses qui m’arrivent me rendent souvent heureuse. Je ne m’attends à rien, alors tout m’est une joie. Ah! oui, la vie est triste, résigne-toi à cela.”

Pearl Buck, “Pivoine”

TOUT est un bonus, les enfants.

****

C’est incroyable comme l’être humain reste sujet à des automatistes primaires. Par exemple, tôt ce matin, en revenant de la gare où j’avais posté Doudou, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir triste. Je conduisais dos à la gare sur la voie rapide, il faisait nuit, la route était déserte, DONC j’étais triste. Pourtant j’allais récupérer mon Doudou le soir-même, contrairement à ce que signifiaient les mêmes circonstances il y a trois mois, quand il ne rentrait de Montpellier qu’un week-end sur deux ou trois.

D’ailleurs, au lieu d’aller à la gare, j’ai pris tout droit au premier rond-point. Doudou m’a demandé où j’allais. J’allais chez Pigier.

Sinon, en plus rigolo: quand j’étais technicienne j’avais souvent un réflexe pour équilibrer le chargement de la machine à laver, comme si c’était une centrifugeuse. Un collègue qui passait ses journées à dénombrer des billes fluorescentes au microscope essayait machinalement de compter les étoiles. C’est romantique…

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05

03 2005

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  1. 1

    Merci pour cette tranche de poésie à apprendre !



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