Archive for juin, 2005

Je ne suis qu’amour (sauf des fois)

Et on commence Bloft Story avec un petit questionnaire “Fontaine, je ne boirai pas de ton eau”. C’est parti!

1. Quelle chanson vous fait éteindre la radio ?
Vaste sujet. Faut-il citer des noms? Ségara, Fabian, Dion vous rappellent-ils quelque chose?

2. Quel genre de soirée vous ferait vous éclipser rapidement rapidement ?
“Alors les filles, qui c’est que vous trouvez le plus mignon, à l’aumônerie?”

3. Quel est le livre que vous ne lirez jamais ?
Dans mon enfance, j’ai tenté plusieurs fois de lire “Jacquou le croquant”. Ayant échoué à maintes reprises à passer les vingt premières pages, je considère que c’est définitivement à l’eau.

4. Quel est le film que vous n’irez jamais voir ?
A partir de maintenant, tout film comportant Sophie Marceau. J’ai fait beaucoup d’efforts Sophie, mais trop, c’est trop.

5. Quelle émission vous fait éteindre la télévision ?
Les retransmissions de F1. Cela étant, on vient de reléguer la télé dans le bureau, uniquement branchée à la Freebox dont le service TV ne fonctionne pas en ce moment. Je me sens liiiiiiiibre…

6. Quels vêtements ne mettrez vous jamais ?
Il y a vraiment fort peu de chances pour que je mette un jour un voile. Quelles qu’en soient la matière et la couleur. D’ailleurs, pour mon mariage, je n’en portais pas.

7. Quelle espèce d’animal tueriez-vous sans aucune hésitation ?
Si Doudou est VRAIMENT muté en Guadeloupe, je pense que j’aurai de quoi faire un bon petit post assassin sur les scolopendres. Je vous tiens au courant.

8. Quels sont les jeux auxquels vous ne jouerez jamais ?
Je ne pense pas faire original en citant la roulette russe.

9. Quel est l’objet qui vous répugne ?
Une friteuse.

10. Quel est le meuble que vous n’achèterez jamais ?
Une chaise percée, du moins j’espère. Je ne voulais pas acheter de friteuse, non plus, mais en couple on (ne fait pas tout ce qu’on veut) doit faire des concessions.

11. Quelle personne ne sera jamais votre partenaire sexuel ?
“Joseph Ratzinger” me paraît être une réponse raisonnable.

12. Quelle fête détestez vous ?
Je ne sais pas. Ce sont les lendemains que je n’aime pas.

13. Quel est le métier que vous ne ferez jamais ?
Plongeuse. Plongeuse à bouteilles, pas à casseroles.

14. Quel est l’objet que vous n’utiliserez jamais dans vos parties de jambes en l’air ?
Quelle question! Une friteuse, pardi!

15. Quelles sont les friandises qui vous écoeurent ?
Je voue une haine éternelle aux Car-en-sac.

16. Quels sont les alcools qui vous font vomir ?
A part pour la Tequila, je suis plutôt bien lunée du gosier.

17. Quel est le présentateur télé que vous aimeriez taper ?
Arthur, parce que ça doit faire “Spoutch”, surtout sur la tête.

18. Quelle est la personne que vous haïssez ?
J’avoue que je ne perds pas de temps à haïr les gens. en cas de besoin, je préfère faire comme s’ils n’existaient pas.

19. Avec quelle personnalité détesteriez vous avoir une aventure ?
Thierry Ardisson: sa bouche me fait peur.

20. Quel est le moyen de locomotion que vous n’utiliserez jamais ?
Une gueuse (le truc qui sert à plonger en apnée)

21. Quel est le mot que vous n’aimez pas entendre ?
“mucoviscidose” (arf! je l’ai presque dit)

22. Quelle est la position que vous ne pratiquerez pas dans l’acte d’amour ?
La position dite “de la friteuse mucoviscidosique”.

23. Quel écrivain détestez vous ?
Mary Higgins Clark, ça compte comme un écrivain, ou pas?

24. Dans quel pays vous ne mettrez jamais un pied ?
En République Dominicaine. Je n’aime pas qu’on me pique ma place aux wc, c’est tout.

25. Quel est le blog qui vous hérisse le plus ?
Je choisis mes lectures (et mes liens). Cependant, je pense qu’un blog traitant de plongée sous marine en République Dominicaine avec Sophie Marceau pourrait me faire lever un sourcil de répulsion.

20

06 2005

Désolée…

La requête Google du jour:

“Nouvelles fraîches sur Dimebag”

Je doute qu’on ait des nouvelles de Dimebag Darrel, et s’il y en a, j’ai peur que ça n’exhalte pas la fraîcheur :-\

20

06 2005

Dévoreuse de rêves

Je rêve énormément.

Je me souviens pratiquement chaque matin d’au moins un rêve, souvent deux. Des rêves de toutes sortes, des rêves heureux, des cauchemars, des rêves idiots, des rêves éclairs, des rêves dont on pourrait faire un roman.

Je suis spécialiste du rêve d’eau, de piscines troubles dans lesquelles on m’oblige à nager, de raz-de-marée qui m’engloutissent mais ne me tuent jamais, de marais verdâtres dans lesquels je me perds.

Mon autre rêve récurrent est le rêve “résistant”, où je suis poursuivie avec un groupe de rebelles par de méchants porteurs de bottes, où il ne faut surtout pas se faire trouver sous peine de tortures et de prison, je suis même allée jusqu’à me faire fusiller, j’en rêve depuis que je suis ado.

En ce moment je rêve beaucoup de Marcus, qu’on se retrouve et qu’on se tombe dans les bras, et si Mar a raison, qu’il faudrait peut-être passer à autre chose maintenant, mon inconscient est là qui réclame des explications.

Avant mon mariage, je rêvais du divorce des couples stables que je connais. Mes parents divorçaient et voulaient garder tous les deux l’appartement. Alors il le divisaient en deux moitiés et perçaient une seconde porte juste à côté de la première. Je les trouvais parfaitement ridicules et leur hurlais que ce n’était pas parce que j’avais quitté la maison qu’ils pouvaient divorcer sans que ça ne me contrarie.

Forcément, dans le tas, certains rêves se révèlent prémonitoires, après coup. Il y a bientôt quinze ans, j’ai rêvé la mort de mon Papy dans des circonstances qui se sont avérées terriblement proches de la réalité. J’ai aussi rêvé la mort du poisson rouge alors qu’il était en parfaite santé et que rien n’annonçait son trépas, mais c’est moins frappant, bien entendu.

Mon Papou, lui, devine les choses sans faire exprès. Une fois, il a dit pour blaguer: “Regardez ma soeur comme elle est belle quand elle est enceinte!”; elle l’était depuis trois jours, elle n’avait encore rien dit à personne. Ou alors il devine qu’elles sont en vacances dans le Berry ou bien en balade au Lac Léman.

Tout ça pour dire que ce matin, au réveil, alors que je venais de rêver de Tom (Tom, c’est mon beau-frère), le téléphone m’a sortie du lit. C’était Tom, qui rentre des Pyrénées et qui passe par chez nous à l’improviste pour la nuit.

C’est quand même fort.

Et si mon père pouvait me faire part de ses prémonitions en ce qui concerne la mutation de Doudou, je suis preneuse.

20

06 2005

Mais où sont les lecteurs???

Mon audience est en berne depuis quelques jours, et je commence à me demander si ce n’est pas parce Sharky est allé honorer l’empire du milieu de sa poissoneuse présence (ils n’ont donc pas internet, en Chine??). Ce serait donc lui qui vient me visiter 500 fois par jour… Je suis flattée, mais pas prête d’en finir avec les questions de mes proches (”mais c’est QUI Sharky???”).

Je suis tout à fait consciente que sur la blogosphère, la popularité ne se mérite pas sans passer par des posts bien dépressifs (agrémentés, s’il le faut, de points de vue judicieux et inatendus sur l’actualité et la politique, genre: “halala que tout va mal dans ce pays de cons”), ET/OU l’exposition d’une vie sexuelle trépidante, ET/OU le récit d’une expatriation en Bolivie .

Pour la dépression, c’est raté, tant que je pourrai dormir 10 heures par jour, je ne saurai pas être malheureuse.

(Et je me refuse à brûler le système avec tout ce dont je suis redevable envers la Sécurité Sociale.)

Pour la trépidante vie sexuelle, je vous rappelle que les marmottes sont surtout fortes pour manger et dormir. Et ma mère lit ce blog.

Pour l’expatriation… hmhm. Je m’attends au pire concernant la mutation prochaine de Doudou. Il se pourrait que j’aie bientôt des choses à raconter.

En attendant, je croise les doigts pour que Sharky ne se fasse pas pincer à la frontière avec une photo du Dalaï-Lama et qu’il revienne vite me gratifier de ses commentaires éclairés.

Edit: enfin, il y a toujours autant de requêtes Google demandant “fille aux craies”, c’est quand même agréable. Sauf si c’est toi, Maman: tu pourrais peut-être me mettre dans tes favoris une bonne fois pour toutes? :-)

17

06 2005

Pour Pascail

Un roc peint en clown, hein??? :-)

(Photo prise par le kopin qui est venu la semaine dernière, rue Saint Paul, à Montpellier)

16

06 2005

Cruel Tistou

Vous rappelez-vous l’histoire de Tistou les pouces verts, le livre de Maurice Druon? Un petit garçon aux parents très riches ne s’adapte pas à l’école. Alors, il prend des “leçons de vie” particulières, avec le jardinier, le docteur ou le directeur de la prison. Mais partout où il pose ses pouces, il fait naître des fleurs.

Quand j’étais petite, l’histoire de Tistou me laissait un peu mal à l’aise. Le côté “jardinage” était pour moi secondaire. D’abord parce que le livre parle de la misère, de la guerre, de la maladie, et que moi je n’avais pas de pouces verts pour tout arranger. Le monde que décrit Druon avec le point de vue candide de l’enfance est un monde absurde, mais on comprend fort bien, même quand on a 6 ou 7 ans, qu’il n’est pas si différent du nôtre.

Ensuite et surtout, à cause de cette idée que “Tistou n’est pas comme tout le monde”. Dans le livre, et dans le conte musical adapté du livre que je pouvais écouter sur une cassette, on le répétait maintes fois et ça semblait être une chose extrêmement préoccupante. ça me donnait l’impression que ne pas être comme tout le monde était très grave, et que le monde jouissait de se le répéter dans votre dos.

Et ce qui achevait de me troubler était que je ne comprenais pas en quoi Tistou était différent des autres! C’était un rêveur un peu inadapté, mais je ne trouvais pas que ça vaille d’en faire toute une histoire et de l’exclure de l’école. Cette différence qui ne se voit pas trouvait en moi un écho particulier, bien entendu.

Je me demande si cette histoire ne m’a pas soufflé que quand quelqu’un n’est pas comme les autres, même si ça ne se voit pas à l’oeil nu, tout le monde le sait quand même, et c’est un drame, et il faut le traîter différemment… et à la fin il finit par disparaître.

Et je crois que moi, je ne voulais pas monter au ciel sur un arbre géant et ne plus jamais en redescendre.

16

06 2005

Chat sur escalier

15

06 2005

Inflation de la masse - jour 1

Depuis qu’on a quitté Bordeaux, avec tout le sport du déménagement, le stress, les repas en solitaire à midi… j’ai perdu presque 5 kilos. Là, ça devient plus possible, on dirait qu’on m’a retenue en otage en Irak, je peux compter tous mes os (ha non quand même - vous êtes cultivé? vous avez reconnu?), il faut que je me remplume avant que les autres filles se mettent à me jeter des pierres dans la rue!

Première étape: convaincre le docteur de me prescrire des compléments alimentaires.

Deuxième étape: convaincre la pharmacienne de me commander un petit assortiment, même s’il faut éplucher le Vidal. c’est la première fois que je choisis entre “légumes de printemps” et “velouté de tomate” dans une officine.

Troisième étape: aller avec Doudou acheter une balance, puisque la précédent a lamentablement rendu l’âme (pas de moqueries, svp, elle était pas solide, c’est tout!)

Verdict: 43 kilos.

Objectif: un bon 46 pour commencer. ET remplir ce connard de jean qui m’allait parfaitement cet hiver.

C’est parti!!!

Et ce soir, c’est pizza…

14

06 2005

Puisque Sharky n’est pas là…

… profitons-en!

Tout à l’heure il m’a pris de faire un gâteau, un gâteau de yaourt aux pommes, parce que Doudou avait acheté des pommes pas très bonnes à croquer, et qu’il faut pas gâcher, n’est ce pas!

Mélangez 1 yaourt nature + 2 pots de farine + 2 pots de fécule de maïs + 2 pots de sucre + 3/4 pot d’huile + 3 oeufs + un sachet de levure + des pommes.

Faites cuire 45 minutes à 180°C.

Cependant, au moment de concrétiser l’avant-dernière étape, c’est le drame: plus le moindre petit sachet de levure chimique! C’est que nous sommes authentiques, nous, nous faisons pain et brioche avec de la levure de boulangerie traditionnelle (traditionnellement déshydratée et emballée sous vide dans un sachet métalisé…).

Que faire???

J’ai sérieusement pensé à me payer un trip à la Amélie Poulain et attendre que Doudou rentre pour l’envoyer acheter un petit sachet de levure rose.

J’ai pensé que je pourrais le raconter sur mon blog, le soir venu.

Et puis j’ai pensé que ce serait plus drôle que le gâteau soit déjà dans le four quand Doudou arriverait, et qu’il restait du bicarbonate, et que s’il on en met dans le pain d’épices, on pouvait bien en mettre dans le gâteau de yaourt!

Telle a été ma décision. Le gâteau a parfaitement monté et se révèle convenablement appétissant, s’il on tient compte en ce qui me concerne que je préfère infiniment faire les gâteaux plutôt que de les manger.

Etant donné qu’il ne s’est donc rien passé qui soit digne d’être raconté ici, veuillez considérer cet article comme nul et non avenu.

Rideau.

13

06 2005

Saint-Guilhem-le-Désert

11

06 2005
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