La Fille Aux Craies

J’aime bien les JO d’hiver. Les Jeux d’été m’intéressent assez peu, d’autant plus que je ne peux jamais voir les épreuves qui me feraient plaisir - comme le plongeon - et que d’Athènes je n’ai retenu que: de l’escrime de l’escrime de l’escrime, puis de la natation de la natation de la natation, et enfin de l’athlétisme de l’athlétisme de l’athlétisme… Bon, j’ai vu Brice Guyard qui rentrait à Bordeaux et je lui ai prêté mon plan de bus (ils avaient changé toutes les lignes pendant les vacances, les coquinous) mais j’ai du demander confirmation à Doudou en rentrant (- Brice Guyard, tu connais?? - Bah oui, t’es folle? Il a eu une médaille d’or! - Ha ouais. Ben je l’ai vu dans le bus. - Quoi? - Et je lui ai parlé. - Quoiiiiiiiii?) ; mais pas assez pour me laisser des souvenirs impérissables.

Alors que les Jeux d’hiver… J’ai vécu de près ceux d’Albertville en 1992. Les JO à Albertville! J’en reviens toujours pas. Albertville… C’est vraiment une toute petite ville, pratiquement un trou (je n’ai jamais réussi à y voir le film que je voulais, par exemple)… Mais pendant deux semaines, c’était devenu la capitale du monde. Un peuple, mes amis! Une ambiance dans les petites rues! Je peux pas vous dire comme c’était fort. Le conseil général a offert une place pour une épreuve à tous les collégiens de Savoie. Je suis allée voir le hockey, France-Canada, à Méribel. En rentrant, nous avons entendu la cérémonie d’ouverture débuter, sur la radio du car, alors que nous passions devant le stade olympique. Je me rapelle que les chorégraphies de Découflé avaient soufflé tout le monde. Une petite fille avait changé la marseillaise sur une plate-forme qui montait. (Elle avait juste un an de plus que moi; et je me demandais pourquoi c’était toujours les AUTRES enfants qui partaient sur Fleur de Lampaul, allaient à l’école des fans, ramassaient les balles à Roland Garros et chantaient aux cérémonies d’ouverture des JO).

Quand les jeux ont été terminés, nous sommes allés visiter le stade avant qu’ils ne le démontent. Nous nous sommes assis sur les tribunes à la place des présidents et des rois. J’ai ramassé, en dessous, la liste des porteurs de drapeaux des délégations… et un certains nombre de boulons abandonnés. Cette tribune c’est ensuite effondrée à Furiani… C’est donc moi qui avait les boulons manquants…
Hier soir, nous avons regardé la cérémonie d’ouverture de Turin. Nous étions crevés et nous nous sommes endormis avant la fin… Mais j’ai quand même un peu vibré. Turin, c’est le Piémont, c’est un peu chez nous (tout comme Nice et la Sardaigne - et ne dites plus que la Savoie a été italienne, bordel)…



Article de Wikipédia sur les JO d’Albertville
Article de Wikipédia sur les états de Savoie
Histoire de la Savoie sur Sabaudia.org