8 Mars

Aujourd’hui 8 mars, c’est la journée pour dire comment les messieurs sont vilains et méprisables, responsables du massacre des bébés phoques, que la bite c’est pas beau et que le seul vote des femmes n’aurait pas téléporté Le Pen au second tour en 2002.

Le 8 mars, c’est la veille de la fête à Mamou, une journée d’angoisse permanente à l’idée d’oublier de la souhaiter le lendemain. :]

(C’est aussi jeudi, et le jeudi, c’est soirée jeux de société.)

Mais ce 8 mars 2007, c’est encore et surtout les quinze ans de ma cousine Timlac. Flanquée de Tinus en amont et Titou en aval, Timlac fait partie de cette fratrie de cousins que j’ai vue naître et grandir, que j’ai gardée, déguisée, promenée inlassablement, que j’ai emmenée au cinéma, portée sur mes épaules et avec qui je chatte maintenant régulièrement sur msn. J’avais onze ans quand Timlac est née, j’avais parié sur une fille, je me suis baladée dans tout le collège en carillonnant son poids et sa taille au visage de tout mes camarades ébahis.

Je la prenais dans mes bras, tout bébé, et nous conversions pendant des dizaines de minutes avec de doux gazouillis. Je lui ai donné le biberon. Une fois, vers ses deux ans, elle m’a fait un caprice phénoménal, un véritable essai nucléaire atmosphérique. Un dimanche soir, alors que nous étions tous allés voir Papy à l’hôpital, elle a pleuré tous ses poumons au moment de partir, parce qu’elle ne voulait pas me quitter.

Je ne l’ai pas vue devenir une ado : ça fait maintenant 5 ans que j’ai quitté le pays et je la vois très peu. Je ne sais pas à quoi ressemblent ses quinze ans. J’ai des raisons de penser qu’elle est moins écervelée que moi à son âge. Mais quinze ans, quinze ans, quoi ! L’année de ma seconde. Les premiers amoureux (je me trouvais en retard et je réalise depuis peu que je n’étais pas si gourde, en fin de compte :]), la jupe que je mettais au lycée, me changeant dans les toilettes, en cachette de ma maman, les parties de tarot au foyer, les vacances d’été à Seignosse avec Couz, et surtout, surtout, l’année où j’ai rencontré et Marcus, et Doudou, deux coups de foudre aussi pérennes et pourtant si différents ; l’amitié pure et l’amour véritable, le brun et le blond, deux partitions parfaitement indispensables sur la soundtrack de ma vie.

Je parle de moi alors que je voulais fêter Timlac. Pardon, ma louloute. Bon anniversaire. Continue à avancer et crois-en ta vieille cousine : les yaourts natures au miel sont un réconfort inestimable quand le monde entier prend la tête.

Mimis :)

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08

03 2007

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  1. Me #
    1

    aujourd’hui, c’est un des 364,25 jours de fête de l’homme, donc bonne fête à Sharky. Et bonne fête à Maman Maggie aussie.


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