La traque
Moi: “J’ai ENCORE rêvé de la seconde guerre. J’étais avec une autre fille et un garçon, nous étions habillés comme dans les années 40, et nous fuyions la France où nous étions recherchés.
Pour passer en Suisse, deux gentilles dames nous avaient pris dans leur voiture. Nous étions tous les trois à l’arrière, les vitres étaient couvertes de boue séchées.
A la frontière, un barrage allemand. On se briefe. S’ils nous repère, il faudra ouvrir la portière en vitesse et tenter de s’échapper dans la forêt en contrebas de la route. Avec de grandes chances de se faire mitrailler ou ratrapper.
Mais par miracle, et grâce aux vitres sales, ils ne nous voient pas à l’arrière de la voiture. Les dames, elles, sont en règle, tout va bien, on passe en Suisse.
Je suis formidablement soulagée. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de m’enfuir sous les mitraillettes, ni celui d’affronter ce qui m’attendait si nous étions pris.
Mais COMMENT je peux rêver à des trucs pareils????”
Doudou: “T’es dérangée, c’est tout.”
Moi, j’ai rêvé que je devenais un écrivain célèbre, que je prenais de la coke, que je me tapais plein de pétasse dans des soirées… et puis je me suis réveillé avec les touches de mon clavier imprimées sur le front. dommage(?)
C’est peut-être pas tout perdu: “plein de pétasse”, au singulier, c’est déjà une figure de style intéressante… Non, sans blague!
Oh, ça va hein. j’ai pas décuvé de vendredi soir, faut pas m’en vouloir…