La Fille Aux Craies

Non, parce que le 14 février, c’est pas seulement la banale Saint Valentin: c’est aussi mon anniversaire. Hé oui, tandis que la plupart des gens font ou reçoivent des cadeaux de Saint Valentin, moi, j’en SUIS un. Certains petits malins prétendent que je n’ai pas de chance, sous entendu que mon chéri fait d’un cadeau, deux coups (hmhm); ce qui est totalement faux, puisque j’ai épousé un homme un vrai :love: , pas un resquilleur :p . De toute façon je n’aime ni les bijoux ni les parfums, alors cette année on va se faire un japonais, et on écoutera Olivia Ruiz qui envoit tout valser sur Radio Marmotte.

Comme c’est mon anniversaire, je me fais plaisir et je rajoute quelques unes de mes chansons préférées, c’est très éclectique, comme j’aime, et y’en a pour tous les goûts. Même si ça commence un poquito sexual (comme chez Franck qui a fait une playlist spéciale Saint Valentin) avec “Moments of love” de Art of noise et “Because the night” de Patty Smith, y’a de la matière pour les solitaires qui aimeront plus ou moins se faire du mal avec “Les filles seules” de Linday Lemay, “Tej’ au p’tit dej’” des Wriggles et “Pour ne pas vivre seul”, par Firmine Richard dans “8 femmes”. Dans la même lignée nostalgico-dépressive, la maison vous propose également “Mr. Jones” des Counting Crows (version accoustique, s’il vous plaît), “Both sides now” de Joni Mitchell, “Traüme” par Françoise Hardy, et “Missing” de Everything but the girl. Et “Another night in” des Tindersticks.

C’est rigolo: la plupart de mes musiques préférées sont déprimantes, alors même que je suis quelqu’un de très joyeux.

Ha oui, et j’oubliais le ténébreux “Le festin de Juliette”, un bijou, de ceux qui me conviennent…

Mais on enlève tout de suite ce pistolet de sa bouche et on écoute “La vie en rose” par Grace Jones, la seule version de cette chanson que je puisse écouter.

Après ça, petite pause classique avec l’air n°4 de La Flûte Enchantée. On connaît mieux le n°14, quand la Reine de la Nuit pète les plombs, mais je lui préfère “O zittre nicht”, et de loin… à condition que ce soit chanté par Cristina Deutekom. Arrivé à 4 minutes et 15 secondes, je commence à avoir des frissons dans toute la boîte crânienne. Plus elle monte, et plus c’est fort. Ensuite, me viens une boule dans la gorge, puis les larmes aux yeux sur la note la plus aigüe; quand c’est fini, j’ai chaud partout. De grandes sensations pour pas un rond
On atterit avec “I love rock’n roll”, vestige de mon année de 6ème, et on jubile avec les “10 littles indians” de Harry Nilsson.

Et bien entendu, on termine avec Gilbert O’Sullivan…

… et je suis sûre que Me a une explication à propos du fait que les mots en italiques ou en gras ressortent blancs…