… again…
Je ne vous l’avais pas dit la dernière fois, mais vendredi je suis allée me faire raffraîchir les tifs par ma jolie coiffeuse.
(apparté n°1 : j’avais souvenir qu’elle était très jolie ; en fin de compte, elle ne l’est pas tant que ça, elle est trop maigre et trop pâle ; mais elle est très douce et bien moins nunuche qu’elle en a l’air. Elle s’assoie à côté de vous pour vous demander quelle coupe vous voulez, elle vous touche les cheveux pour voir leur texture. Presque, elle vous prend par la main pour vous emmener du bac au fauteuil. Mais surtout, elle ne vous brûle pas avec le sèche-cheveux et quand elle effile, miraculeusement, ça ne fait pas mal du tout. Une perle.)
C’est donc avec ma sublime coupe de cheveux (même si ^ ^ a décidé que c’était moche, sale emmerdeur :p) et mes nouvelles fesses modèle “J-Lo aime les bugnes pour Mardi Gras” (j’ai pris deux kilos) dans mon nouveau jean “tiens, t’as perdu ton oeil”, que j’ai abordé de front ma nouvelle semaine “célibattante” et un lundi de plus au travail.
(apparté n°2 : note pour plus tard : en cas de victoire à l’élection présidentielle, faire voter sans délai une loi pour rendre obligatoire la “soirée du dimanche soir entre amis à regarder des vieillles cassettes ou à s’ioder chez Léon” : mort dans l’oeuf du cafard de fin de week-end, bonheur dans les ménages, rapprochement entre les peuples, effondrement du nombre de suicides et début de la paix dans le monde.)
Bien sûr, vu ce qui m’attendait, j’aurais mieux fait de m’assurer une bonne longue nuit reposante - et pas cinq petites heures à grelotter parce que je n’avais pas ma bouillotte poilue personnelle et que j’avais éteint mon radiateur en croyant le pousser à fond (on ne se moque pas). D’un autre côté, avec mes 44 kilos de puissance brute (je vous ai dit que j’avais grossi !) et mon SuperBrain 26.1, je ne crains rien, pas même d’assurer l’accueil du public en délire tout en palliant l’absence de la Tzarine. C’est donc avec un sourire ravageur - et mes cheveux irrésistibles - que j’ai affronté tout ensemble les questions à mille euros des parents au bord de la Révolution (”Comment on fait quand on travaille jusqu’à 18h30 si la garderie ferme à 18h15 ! On ne fait rien pour aider les gens qui travaillent !”), les problèmes de clés des GAB (Gentils Animateurs Barbichus) et le remplacement de l’ensemble des salariés de l’association qui avaient décidé de tous succomber au chikungunya la même semaine - précisément celle où la Tzarine, je l’ai dit, est souffrante aussi et ne peut donc pas s’en occuper elle-même. Le bonus étant que le matériel nécessaire à ces diverses activités se trouve réparti dans à peu près trois bureaux différents, ce qui m’a permis de parcourir un kilométrage respectable, à chercher un numéro de téléphone par ci, prendre une inscription par là et aller décrocher sur un poste voisin où ma collègue de l’accueil me croyait positionnée en toute bonne foi. Au final, j’ai résolu tous les problèmes, distrait mon esprit de l’assommante paperasse quotidienne et servi avec le sourire et j’ai même eu le temps de zut, ça c’est une surprise :]
Aujourd’hui, j’ai eu l’impression de vraiment mériter mon augmentation. En revanche, vu le nombre de fautes que j’ai retirées dans cet article - et toutes celles que je n’aurai pas vues, et que vous allez vous faire un plaisir de corriger, j’en déduis que une douche et au lit. NOW.