Archive for novembre, 2006
Georges W. January ?
J’ai fait un petit craquage et j’ai acheté d’occase le double-CD de Starmania, version intégrale remixée 1989, LE gros pétage de plombs de mes dix-sept ans.
J’adore les paroles nazes genre : ” Johny tu pourrais lui montrer c’que c’est qu’un vrai rockeur [...] / Tu t’appelles Johny Rockfort”…
Et puis y’a un personnage qui me fait penser à quelqu’un : voyez-vous même dans la radio. Vivement 2008 !!!!
:]
13
11 2006
Au fait …
Hier, mon amoureux et moi fêtions nos 8 ans passés ensemble. On a commandé une demi-tonne de sushis (ça sentait bon le poisson dans l’appart !) et on a vu de la Clairette.
Par la même occasion, le blog fête aussi approx ses deux ans. Je m’attendais à 3000 fanarts, mais comme je n’ai que deux lecteurs, c’est pas facile tous les jours !
:]
(Un coucou à tous les lecteurs de l’ombre ! )
09
11 2006
Chem Chem Chérie
09
11 2006
La louzeuze !
Je commence tout juste à bosser sur le blog de l’Avent, saison 2 (par ici la saison 1 !)… Je trouve un thème (pas compliqué, le thème), je fais déjà quelques photos, je crée un nouveau skin…
Et paf, alors que je prends ma douche, me vient une idée de thème qui tue la race de sa mère terroriste ! Dommaaaaaaaaaaaaaaage, car vu la nature du projet, je ne pourrais pas le réaliser d’ici décembre 2006…
J’espère qu’à Noël prochain je serai pas passée sous un camion (et que Sarkozy n’aura pas interdit les blogs de l’Avent T_T )
:]
08
11 2006
Petit luxe automnal
Quand l’automne revient et m’arrache cruellement à mes rêves d’éternel été, une seule douceur me console : dans les sous-bois humides à l’odeur moussue, traînant des pieds parmi les feuilles mortes, j’aime ramasser les châtaignes. De loin, j’avise un tapis vert et pointu de bogues frissonnantes; il faut user de ruse et de patience pour obtenir d’elles une ouverture timide, glisser un doigt, puis deux, et dégager trois perles vernies aux reflets profonds de forêt. Ces bijoux viennent remplir mes poches où j’aime à les garder quelques heures, précieuses conquêtes, grelochant les unes contre les autres, jusqu’au moment de les fendre de la pointe de mon opinel et de les faire griller doucement pour qu’elles fondent sous la langue.
Tout le reste m’est tristesse. Les petits matins déjà froids, la brume qui tombe sur la ville quand je sors du travail, la nuit grignotant inexorablement le jour me promettent l’hiver, les sinistres fêtes, une vie ralentie en niveau de gris. C’est le moment de s’enfermer pour six mois et de boire du chocolat en attendant que ça passe. Et ça ne passe jamais vraiment, car même dans les plus belles heures de l’été, je ne peux oublier complètement la morsure de l’hiver. Seules les châtaignes, par leur rondeur, par la douceur de leur écorce lustrée, m’apportent assez de joie pour tenir jusqu’au printemps. Si je pouvais réaliser un voeu, à l’instant, je me plongerais toute entière dans un bain satiné de châtaignes…